La journée mondiale de la pneumonie a été célébrée, hier, pour sa quatrième édition. Selon les statistiques de l’Unicef, la pneumonie est encore responsable de 18% du taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans dans le monde, ce qui fait un décès tous les 25 secondes et 3.400 décès par jour. Pour Madagascar, plus d’un demi-millier d’enfants ont déjà contracté cette maladie depuis le début de l’année. Actuellement, près de 15% des enfants ne sont pas encore protégés contre les maladies comme la rougeole et la coqueluche, principaux facteurs de la pneumonie. Pour les pays en développement, l’accès aux traitements à base d’antibiotiques reste limité à moins d’un tiers pour soigner les enfants atteints de pneumonie. L’organisation Gavi alliance dans ses programmes d’actions pour l’élimination de la pneumonie offre de vaccin pneumococcal pour près de 12 millions d’enfants d’ici la fin de cette année. 21 pays pauvres sont déjà bénéficiaires de vaccins gratuits, et le projet vise à s’étendre dans une cinquantaine de pays d’ici 2015. Gavi alliance est aussi un des financeurs de l’introduction du vaccin Hib déjà introduits dans 73 pays et administrés à près de 120 millions d’enfants à travers le monde. L’objectif est d’empêcher la mort de 600.000 enfants d’ici la fin de l’année.
Première cause de mortalité chez l’enfant
Selon l’OMS, la pneumonie est la première cause de mortalité dans le monde chez l’enfant. Elle est responsable de près de 1,4 million d’enfants de moins de 5 ans qui meurent chaque année de la pneumonie, soit plus que du sida, du paludisme et de la rougeole réunis. Elle peut être provoquée par des virus, des bactéries ou des champignons. La prévention est possible grâce à la vaccination, un état nutritionnel satisfaisant et une amélioration des facteurs environnementaux. On peut traiter les pneumonies avec des antibiotiques, et environ 30% des enfants reçoivent les antibiotiques dont ils ont besoin. La pneumonie se définit comme une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. Elle est causée par un certain nombre d’agents infectieux, bactéries, virus ou champignons. Elle se transmet généralement lors d’un contact direct avec une personne infectée.