Vous êtes ici :

Lundi 25 Novembre 2024

ombre

Ile Maurice – Un autre Liban

Le retour de 37 ouvrières malgaches qui ont travaillé à l’Ile Maurice dimanche dernier fait le « buzz » sur Internet. Il révèle l’autre facette de ce pays souvent comme un exemple de réussite économique et sociale en Afrique mais où des drames humains touchant les travailleurs étrangers se produisent régulièrement. Et si on se fie aux témoignages concordants des travailleurs malgaches qui y ont passé quelques temps, on pourrait avancer que l’Ile Maurice serait le Liban de l’Océan Indien pour les étrangers qui s’y implantent pour travailler dans les usines.
« Manque de sommeil, fatigue, dortoirs surchargés », voilà le sort réservé aux travailleurs étrangers qui tentent de profiter du « miracle économique mauricien ». Tel est également celui des 37 ouvrières malgaches payées à 4.012 roupies, soit l’équivalent de 300.000 ariary. De ce salaire de misère, vu le niveau de vie mauricien, souvent celles-ci sont obligées de prolonger leur horaire de travail tard dans la nuit. Et bien entendu, leurs droits ne sont pas respectés ni par les patrons, ni par les autorités du pays et comme au Liban, l’ambassade malgache de Port-Louis semble impuissante.
Et depuis la crise de 2009 qui a provoqué la multiplication de nombre d’immigrants économiques malgaches à l’Ile Maurice, la situation des travailleurs devient de plus en plus précaire. Justement le cas des 37 ouvrières cité par un site d’information en ligne est révélateur de cette situation. Selon cette source, quelques semaines seulement après leur arrivée à l’Ile Maurice, mardi dernier, le patron de ces ouvrières a décidé de les licencier avec seulement 7.000 roupies de préavis, soit près de 500.000 ariary. Elles n’ont eu que cinq jours pour faire leurs bagages, leur départ étant programmé pour dimanche dernier.

Stigmatisation

Le témoignage de ces ouvrières a mis au jour le traitement des travailleurs étrangers et particulièrement malgaches à l’Ile Maurice. « C’est très malheureux, nous n’avons rien fait et, du jour au lendemain, on nous renvoie chez nous ! Nous sommes contentes de rentrer dans notre pays natal, mais pas dans ces conditions, on a tout laissé pour venir faire des colliers ici », a témoigné l’une d’entre elles interviewée à l’aéroport de Plaisance.
D’ailleurs, souvent les jeunes filles malgaches sont stigmatisées par les Mauriciens et accusées de s’adonner à tous les vices possibles. « D’abord, on nous a dit qu’il n’y a pas de permis pour les dortoirs alors qu’on a vu les papiers affichés là-bas. Puis, le directeur a dit qu’il y a eu des plaintes que nous prenons les maris des voisines ! Mais tout ça est faux ! On n’a jamais eu de problèmes ici », raconte la fille.
« Ce qui nous arrive est très injuste. La décision de nous déporter n’est pas correcte parce qu’on n’a rien fait de mal. Maintenant nous avons très peur de notre retour, car nos familles vivaient avec nos salaires de 4.012 roupies. Nous en avons ras-le-bol et nous ne mettrons plus jamais les pieds à Maurice. C’est injuste ! », a-t-elle ajouté comme un message aux autres victimes de la crise et qui veulent s’exporter ailleurs.

Recueillis par L. D. A.

image

Misalovana ny andraikitry ny hafa

Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho

Lire la suite

image

Mais avant tout ça ?

La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40

Lire la suite

image

Fanafihana tao Antanety - Vely famaky no nahazo ilay renim-pianakaviana

Nisehoana fanafihana mahatsiravina tao amin’ny fokontany Antanety ao amin’ny kaominina Ampanotokana ny talata lasa teo. Renim-pianakaviana no nokapain’ireo jiolahy ny famaky.  Toerana anisan’ny anjakan’ny vono olona sy vaky trano raha iny

Lire la suite

ombre