Cua – Une fin d’année dans la gabegie
Les marchands illicites peuvent pratiquer leurs activités dans les rues de la capitale en toute quiétude et en toute impunité parce que la municipalité ne va pas intervenir. Les dirigeants au sein de l’hôtel de ville auraient pris cette décision pour permettre à ces malheureux squatters de rues d’avoir une source d’argent facile durant les fêtes de fin d’année. Cette situation provoque la déception totale de la population de la capitale qui a rêvé de passer Noël et la Saint-sylvestre dans une ville propre et sécurisée. En sus, la Capitale va plonger dans les ordures et dans la montée des eaux puantes.
Dans la logique, la notion « pitié » n’existe pas dans le dictionnaire des actuels dirigeants au sein de la Cua. Ils laissent les marchands illicites envahir la capitale parce qu’ils n’ont pas le moyen de réhabiliter les infrastructures existantes. Les pauvres marchands sont utilisés à des fins inavouables par l’équipe du maire qui est incapable de commencer les projets de développement.
Par rapport aux communes périphériques, la Cua enregistre un retard flagrant sur le début des travaux d’assainissement. La commune d’Alasora, voisine directe de la capitale, a déjà pu chasser tous les squatters qui ont fait du pont de Mandroseza un marché à ciel ouvert durant des années.
Les provinces
De son côté, la Cua de Lalao Ravalomanana n’est pas capable de faire le moindre effort alors que la maire est entourée de plusieurs personnalités qui ont déjà été à la tête de la capitale et connaissent parfaitement les stratégies d’assainissement et de gestion des marchés municipaux. En réalité, ils sont tétanisés face à l’ampleur de la tâche qui leur incombe et commence à se demander comment les délégations spéciales d’Edgard Razafindravahy et du Colonel Ramiaramanana ont fait pour faire régner l’ordre et la propreté tout en ramenant le calme dans la cité alors que les caisses ont aussi sonné vides.
D’après certaines confidences, l’équipe s’en mord les doigts de s’être fourrée dans cette galère et l’objectif du retour au pouvoir en 2018 pour Marc Ravalomanana est non seulement conditionné par la réussite de Lalao Ravalomanana à la tête de la Capitale – ce qui est très loin d’être acquise -, mais il semble s’éloigner de plus en plus avec la défection de très nombreux sympathisants Tim. D’un autre côté, il n’y a pas que les provinces qui ne veulent plus entendre parler de l’ancien président mais aussi les bourgs avoisinant la Capitale dont sa commune natale, à savoir Alarobia Ambatomanga.
Bref, les Ravalo sont dans la m…, apparemment, ils n’ont jamais compris que leur avenir est derrière eux.
Dominique Val