Cop21 – Déception pour les exclus de la liste !
La délégation représentant Madagascar à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique a été réduite de 40 contre les 107 personnes prévues au début selon le communiqué émanant du ministère de l’Environnement, des mers et des forêts. La première liste a effectivement suscité des débats et nombreux techniciens ont même souligné un sureffectif qualifié de gaspillage économique. Le nombre a été finalement revu non pas parce qu’il le faut mais puisque les autorités françaises ont fixé une limite suite aux récents événements et à l’application de nouvelles mesures de sécurité dans la capitale française. Ce qui est vraiment dommage pour ceux qui ont déjà imploré un appui financier auprès des partenaires mais qui, au final, ont été exclus de la liste. Le nombre de ministres accompagnant le président de la République est révisé à la baisse soit de trois, composés du ministre des Affaires étrangères, celui des Finances et de budget et celui de l’environnement, contre les 8 auparavant. Selon toujours le communiqué, des techniciens de haut niveau et des points focaux nationaux des différents groupes ; des représentants d’organismes nationaux et internationaux œuvrant en matière de lutte contre les changements climatiques ; des représentants de la branche spécialisée de l’organisation de la société civile seront également présents mais assurent eux-mêmes leur prise en charge financière.
Compétence remise en question
Participer à la conférence est une chose mais atteindre les objectifs que le pays s’est fixé en est une autre. Il faudrait en effet une équipe d’une compétence remarquable pour défendre les causes de Madagascar. Seulement, celle de la délégation représentant Madagascar est remise en cause par de nombreux techniciens. « Pour cette conférence, il fallait mener, préalablement, une action de lobbying avec d’autre pays afin de concorder la position et de valoriser davantage les projets à mettre en œuvre. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit ici d’une conférence internationale et l’enjeu est d’envergure. L’objectif est de parvenir à une convention internationale permettant aux pays signataires de bénéficier des avantages fixés. « J’estime que Madagascar devrait être représenté par des techniciens experts en lobbying et en négociation, ce qui est loin d’être le cas », explique un technicien maîtrisant le sujet.
Ralambomamy