Service de la santé public – De plus en plus médiocre !
En cette période où le climat favorise la propagation des maladies, la population s’inquiète des dépenses que cela pourrait engendrer. Avec l’augmentation du prix du carburant à la pompe, on s’attend à la hausse du prix des produits de première nécessité mais aussi des médicaments. Si le chef du gouvernement se permet actuellement le luxe de se faire soigner à l’étranger, les citoyens malgaches devraient se contenter des services offerts par les centres médicaux où, ni les matériels ni l’administration ne facilitent pas la tâche des médecins.
Comme toute administration publique depuis l’avènement de la quatrième République, des centres de santé de base niveau 2 (Csb 2), pour ne pas dire tous, n’ont plus le moyen d’assurer les fournitures médicales mais aussi les médicaments qui devraient accompagner le soin des malades. Pour le cas du Csb2 d’Ambohipo, les parents des enfants qui ont reçu les 5 premiers vaccins de leurs vies, devraient acheter le certificat auprès d’un multiservice qui se trouve à côté de l’infrastructure car le centre n’a pas les moyens de s’en procurer pour ses visiteurs. Même après l’adoption de la loi de finances rectificative, tout tourne toujours au ralenti et le budget de fonctionnement pour ces établissements met énormément du temps à arriver à destination. En tout cas, les services pour le petit peuple attendent toujours par rapport aux besoins des dirigeants.
Vahatra Ny Aina