Pour assister à la Conférence de Paris de 2015 sur le climat, la délégation malgache a été initialement composée de 107 personnes avant que les responsables de cette conférence ne la revoient à 40. Dommage pour les 67 rayés de la liste qui pourront bouder de ne pas avoir vu la France un mois de décembre. Ici déjà on peut constater que le régime Rajaonarimampianina/Hvm en veut et en fait toujours trop par rapport aux vraies attentes des autres. C’est également le cas avec le Plan National de développement, dont la mise en œuvre nécessiterait juste la bagatelle de 18 milliards de dollars américains. Il faudrait réellement et franchement se demander si les dirigeants actuels prennent leur rôle au sérieux ou en abusent juste pour s’enrichir rapidement. Aujourd’hui, la Cop 21 est à l’actualité et là encore, les tenants du pouvoir ont abusés. Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique dont les conséquences néfastes s’abattent sur les pays les plus vulnérables comme Madagascar, les dirigeants demandent une enveloppe d’aide d’un montant de 42 milliards de dollars américains sur une période de 15 ans.

Aucune garantie

Pour réaliser le surréalisme des responsables étatiques, il faut noter que le Fonds Vert pour le Climat rattaché à la Cop 21 n’est doté que d’un budget exact de 10,2 milliards de dollars américains. En somme, le régime Rajaonarimampianina demande seulement 4 fois plus le fonds disponible pour la lutte contre le réchauffement climatique. On évoque les chiffres de 122 Usd/habitants raison pour laquelle il faut rappeler aux responsables étatiques que les aides financières sont octroyées en fonction des projets réalistes et réalisables. Par ailleurs, personne ne peut garantir que la totalité d’une telle somme d’argent soit utilisée uniquement pour le réchauffement climatique. Autant dire que certains trouveront toujours le moyen de détourner quelques billets dans leur compte personnel. Il y a lieu de remarquer aujourd’hui que les dirigeants malgaches ont les yeux plus gros que le ventre, raison pour laquelle personne n’a totalement confiance en eux.

Laza Marovola