La peur et le doute hantent le quotidien de la population d’Andohatapenaka-I. Pour cause, ils ont été menacés non seulement d’expulsion des lieux mais aussi d’incendie de leurs maisons en cas d’opposition. Un homme est venu sur place récemment et s’est présenté comme étant le propriétaire du terrain sur lequel sont bâties près de 100 maisons dans ce bas-quartier de la capitale.
Les habitants d’Andohatapenaka-I vivent actuellement dans la terreur et dans la tourmente, ces derniers ont été menacés et terrorisés par un homme qui se dit être le propriétaire du terrain sur lequel sont bâties leurs maisons, au lieu dit « Lovasoa CCLV ». D’après les victimes, une centaine de maisons sont bâties sur ce terrain et près de 500 familles y habitent. Actuellement, ils ont reçu une menace affirmant qu’une personne va venir pour incendier leurs maisons au cas où ils refusent de quitter les lieux. « Il y a à peu près 10 jours de cela, un homme est venu ici, il s’est présenté et a affirmé être le propriétaire des lieux. Avant de partir, cet homme n’a pas manqué de nous menacer en disant que si nous refusons de quitter les lieux, il va venir avec toute son équipe pour brûler nos maisons », raconte l’un des habitants. Le comble dans cette histoire – et c’est ce que redoutent le plus les habitants – c’est que dans ce quartier, il n’y a pas que des maisons en dur, la plupart sinon la totalité sont construites en bois. Et si l’homme met sa menace à exécution, ce sera un drame, a confié Vololoniaina Raharimanana, porte-parole des habitants, qui poursuit que l’homme qui s’est présenté en tant que propriétaire des lieux ne possède même pas les papiers légaux qui le prouvent. Quand il est venu ici, nous lui avons demandé les papiers qui prouvent ce qu’il avance, mais au lieu de nous donner des preuves, il a opté pour la menace et l’intimidation, s’indigne Vololoniaina Raharimanana. Devant cette situation, les habitants du quartier « Lovasoa CCLV » ont été contraints de se protéger, ainsi, ils ont déposé une plainte auprès de la police. Une plainte de réserve a donc été déposée depuis les menaces ; seulement, cela ne semble pas dissuader le soi-disant propriétaire de semer le trouble dans ledit quartier avec ses menaces. « Nous habitons ce quartier depuis 20 ans déjà, ainsi cela nous étonne un peu de voir qu’après toutes ces années, c’est seulement aujourd’hui que le propriétaire de ce terrain réclame son bien. En tout cas, cet homme semble déterminé à nous faire partir d’ici mais nous de notre côté nous allons aussi nous battre », affirment les habitants. Devant cette situation, les habitants de « Lovasoa CCLV » d’Andohatapenaka-I sollicitent de l’aide auprès des autorités compétentes.

Njara Fih