Dans la nuit de samedi dernier, des cris de détresse ont alerté les étudiants logés à la cité universitaire d’Ankatso II. Une bande d’individus aurait fait intrusion chez un homme de 37 ans et dans l’intention de le cambrioler. Toutefois, l’occupant ne s’est pas laissé faire et son premier reflexe a été d’avertir ses voisins. Et ces derniers, dans un élan de solidarité, sont venus tout de suite à son secours.

Du côté des assaillants, l’arrivée en masse des résidants les ont fait fuir et une course-poursuite s’en est suivie. Le nombre des présumés voleurs reste incertain mais les poursuivants ont réussi à capturer l’un d’eux. « Le captif a un peu traîné et fut pris entre les griffes des étudiants. Ces derniers n’ont rien voulu entendre et se sont aussitôt mis à le tabasser  jusqu’à ce que celui-ci soit grièvement blessé. Cependant, ils ont quand même eu l’idée d’aviser les forces de l’ordre et le suspect a été livré à ces dernières », rapporte Lija. Une autre source de raconter : « Avant cette course-poursuite, ces individus ont déjà opéré dans un autre dortoir et avaient réussi à s’emparer d’une certaine somme d’argent du locataire qui, menacé, ne pouvait que céder sans manifester sa résistance. »

Agression à l’arme blanche

Cinq individus, tous munis d’objets tranchants, ont pris un piéton pour cible. Ce fait s’est déroulé dans la soirée de samedi dernier à Mandrimena dans l’Atsimondrano. « J’allais rentrer che moi quand cinq jeunes hommes m’ont interpellé. J’avais compris ce qu’ils voulaient aussi je me suis montré très coopératif, mais malgré mon comportement, ils m’ont tout de même agressé. J’ai encaissé des coups à la tête jusqu’à ce que je perde connaissance. Puis, ils se sont emparés de ce tout que j’avais sur moi dont mon portefeuille, téléphone portable et même mes vêtements ainsi que mes chaussures », raconte le blessé depuis son lit d’hôpital.

Une femme se trouve également dans le même hôpital et  ce, pour les mêmes raisons. Elle a aussi été victime d’agression perpétrée par des inconnus. Samedi dans la soirée, la jeune femme était rentrée à pied en empruntant la route By-pass pour se rendre à Andoharanofotsy lorsque des jeunes hommes l’ont attaquée. « Elle n’avait que son téléphone portable et c’était pour ça que les jeunes gens l’ont agressée et voilà qu’elle se retrouve à l’hôpital. Selon un médecin, elle souffre d’un traumatisme crânien », rapporte Menja, la sœur de la victime.

Njara Fih