D’ici quelques mois, plus précisément vers la fin du premier trimestre de l’année prochaine, la Grande-Bretagne rouvrira son ambassade à Madagascar après une fermeture de près de sept ans. D’ailleurs, on connait déjà le nom du prochain diplomate qui sera accrédité. Il s’agit de Timothy Smart qui succède donc à Brian Donaldson. A l’occasion de la cérémonie de commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918, celui-ci était à Antsiranana où il a non seulement confirmé la réouverture de la représentation diplomatique de sa Majesté Elisabeth II mais également affirmé que pour son pays, la Feuille de route est la seule voie permettant au pays de faire son retour à l’ordre constitutionnel.
Lors de son récent passage dans la capitale, Timothy Smart a déjà avancé que le retour d’une ambassade britannique dans la Grande Ile constitue un élément positif permettant à la communauté internationale d’aider le pays à tourner la page de la longue impasse politique. « Les ressources d’une Ambassade nous permettront de travailler plus efficacement pour soutenir le retour à Madagascar d’un gouvernement constitutionnel pleinement reconnu après des élections libres, comme prévu dans la Feuille de route de la Communauté de Développement d’Afrique australe », a-t-il notamment avancé.
Selon le diplomate, la Grande-Bretagne fait confiance à la Sadc et son action afin de permettre à Madagascar de mettre en place une situation sociopolitique stable. Celle-ci est nécessaire pour que le pays puisse réellement organiser des élections libres, transparentes et respectant ainsi le calendrier électoral défini par la Ceni-T et qui a reçu le soutien de la communauté internationale. Par contre, il n’a pas évoqué une quelconque aide financière de son pays dans l’organisation de ces scrutins, du moins une aide bilatérale. En revanche, la Grande-Bretagne contribue déjà à travers les soutiens aussi bien matériels que financiers fournis par l’Union européenne dont elle est membre.

Protection des investissements

Si on en croit Timothy Smart, le raffermissement des relations entre les deux pays est surtout visible à travers la contribution britannique dans les aides européennes pour l’environnement et le social à Madagascar. Néanmoins, si on se fie aux déclarations des responsables britanniques notamment au moment de la décision de rouvrir l’ambassade d’Antananarivo, force est de constater que ce sont les intérêts économiques qui priment sur toutes autres considérations. Avec le début de l’exploitation effective et à grande échelle des richesses minières malgaches, les pays étrangers et dans leur sillage leurs entreprises, reviennent dans la Grande Ile et tentent une implantation décisive. Il va de soi que les Britanniques aspirent à une stabilité sociopolitique à Madagascar afin d’y trouver un contexte favorable à leurs investissements et notamment dans leur protection.

Grande-Bretagne
Soutien entier à la Feuille de route

D’ici quelques mois, plus précisément vers la fin du premier trimestre de l’année prochaine, la Grande-Bretagne rouvrira son ambassade à Madagascar après une fermeture de près de sept ans. D’ailleurs, on connait déjà le nom du prochain diplomate qui sera accrédité. Il s’agit de Timothy Smart qui succède donc à Brian Donaldson. A l’occasion de la cérémonie de commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918, celui-ci était à Antsiranana où il a non seulement confirmé la réouverture de la représentation diplomatique de sa Majesté Elisabeth II mais également affirmé que pour son pays, la Feuille de route est la seule voie permettant au pays de faire son retour à l’ordre constitutionnel.
Lors de son récent passage dans la capitale, Timothy Smart a déjà avancé que le retour d’une ambassade britannique dans la Grande Ile constitue un élément positif permettant à la communauté internationale d’aider le pays à tourner la page de la longue impasse politique. « Les ressources d’une Ambassade nous permettront de travailler plus efficacement pour soutenir le retour à Madagascar d’un gouvernement constitutionnel pleinement reconnu après des élections libres, comme prévu dans la Feuille de route de la Communauté de Développement d’Afrique australe », a-t-il notamment avancé.
Selon le diplomate, la Grande-Bretagne fait confiance à la Sadc et son action afin de permettre à Madagascar de mettre en place une situation sociopolitique stable. Celle-ci est nécessaire pour que le pays puisse réellement organiser des élections libres, transparentes et respectant ainsi le calendrier électoral défini par la Ceni-T et qui a reçu le soutien de la communauté internationale. Par contre, il n’a pas évoqué une quelconque aide financière de son pays dans l’organisation de ces scrutins, du moins une aide bilatérale. En revanche, la Grande-Bretagne contribue déjà à travers les soutiens aussi bien matériels que financiers fournis par l’Union européenne dont elle est membre.
 
Protection des investissements

Si on en croit Timothy Smart, le raffermissement des relations entre les deux pays est surtout visible à travers la contribution britannique dans les aides européennes pour l’environnement et le social à Madagascar. Néanmoins, si on se fie aux déclarations des responsables britanniques notamment au moment de la décision de rouvrir l’ambassade d’Antananarivo, force est de constater que ce sont les intérêts économiques qui priment sur toutes autres considérations. Avec le début de l’exploitation effective et à grande échelle des richesses minières malgaches, les pays étrangers et dans leur sillage leurs entreprises, reviennent dans la Grande Ile et tentent une implantation décisive. Il va de soi que les Britanniques aspirent à une stabilité sociopolitique à Madagascar afin d’y trouver un contexte favorable à leurs investissements et notamment dans leur protection.

Recueillis par L. D. A.