Dirigeants incompétents – Le nombre d’escrocs en hausse
Des dizaines d’escrocs envahissent les rues et quartiers de la capitale, depuis le début de ce mois de décembre, selon le résultat d’une enquête effectuée par des étudiants en communication. Une réalité qui témoigne la gravité de la pauvreté dans le pays. A Analakely, des individus en possession de carnets médicaux supplient les passants près d’une pharmacie pour que ces derniers offrent quelques billets en vue d’acheter de médicaments qui seraient destinés pour un enfant malade. Même cas d’escroquerie mais dans les quartiers avoisinants du troisième arrondissement, des jeunes hommes se présentent comme étant des originaires des régions côtières et qui sont perdus dans la capitale. Ils demandent de l’aide monétaire aux passants pour pouvoir réunir le montant du ticket de taxi-brousse pour retourner chez eux. Dans le cinquième arrondissement, l’approche des nouveaux mendiants est différente. Ils demandent honnêtement aux passants de leur donner quelques billets parce qu’ils n’ont pas de l’argent pour acheter de la nourriture. Tous ces gens considérés, par la société, comme étant des escrocs ne sont pas des habituels mendiants qui squattent les rues de la capitale depuis des années puisqu’ils sont propres et acceptablement habillé.
Disparition progressive de la classe moyenne
Ce sont des individus qui appartenaient à la couche sociale moyenne mais qui sont devenus des charges pour la société à cause de la difficulté à trouver du travail, la hausse incessante du niveau de vie ainsi que l’accentuation de la pauvreté. Le gouvernement peut se vanter d’atteindre 87% des objectifs du dernier Rri de 100 jours et que les travaux effectués ont apportés des impacts positifs pour la population, mais la réalité démontre le contraire. La majorité de la population vit dans la misère totale et la classe moyenne fond comme de la glace et rejoint la couche défavorisée. Contrairement au régime transitoire, les actuels tenants du pouvoir ne se soucient guère de la mise en place effective d’un programme de filet de sécurité sociale comme la formule « Tsena mora », ainsi pour venir en aide au plus démunis.
Dominique Val