La société de distribution d’eau et d’électricité (Jirama) est en quelque sorte l’une des principales causes de l’entassement des ordures dans la ville puisqu’elle n’a pas payé les taxes et surtaxes communales. Cette situation est à l’origine du manque de moyen financier pour pouvoir enlever les ordures de la capitale. Pourtant, dans les factures de la Jirama les abonnés n’ont jamais été exempts de payer la « taxe communale », « la surtaxe communale », « la redevance de fonds national pour l’électricité », ainsi que « la redevance assainissement eaux usées », et la « Tva ». Non seulement cette société d’Etat n’arrive pas à fournir un service de qualité sans délestage ni coupure, mais elle offre également une piètre qualité de service tout en pratiquant des  stratégies pour déplumer les usagers par des calculs incompréhensibles des montants à payer dans les factures.

Dans la capitale, l’éclairage public reste à désirer puisque la majorité des lampes sur les poteaux ne s’allument jamais pendant la nuit. Les chefs fokontany expliquent que la municipalité a déjà installé des ampoules mais les techniciens de la Jirama ne sont pas très coopérants pour que tous les éclairages publics soient de nouveaux effectifs.

A part les projets d’achat de nouveaux groupes ainsi que les réparations des machines défectueuses, l’Etat doit appliquer un profond assainissement au sein de la ressource humaine de cette entreprise puisque la mauvaise pratique de nombreux agents contribue largement à la destruction progressive de la Jirama.

 Dominique Val