Bien que la loi de finances 2016 prévoit un taux de croissance de l’ordre de 4,5%, l’analyse de Bmi research pour Madagascar dit le contraire. « Nous prévoyons une croissance économique au ralenti pour Madagascar », note l’analyse de Bmi research pour les perspectives de ce mois de janvier. « Le prix du nickel au plus bas pèse sur les recettes d’exportation du pays tandis que le prix des produits importés augmentent en raison de la faiblesse de la monnaie locale », rajoute l’analyse. Selon Bmi research : les prix importés augmentent en raison de la faiblesse des monnaies. Madagascar se heurte à deux problèmes : la réduction des gains de recettes d’exportation et l’augmentation de prix des produits alimentaires importés. « Cette régression de l’exportation répercutera négativement à la croissance économique du pays jusqu’à 0,5 points », d’après toujours Bmi research. Les recettes d’exportation de la Grande île sont constituées en grande partie par le nickel, café, thé, épice.

La production agricole de Madagascar est affectée par les conditions météorologiques défavorables en 2015. Une chute de production est donc à prévoir. Le déficit du compte courant du pays s’amplifiera cette année compte tenu de la faiblesse du prix du nickel.

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