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Jeudi 28 Novembre 2024

ombre

Zone rouge !

L’insécurité reste permanente et malgré les très nombreuses interpellations qui se manifestent par la mise en « Une » de ce sujet, rien n’a guère changé et même, ça s’empire de jour en jour. Apparemment, la culture des mots est perdue à jamais pour les malgaches comme disait le chanteur Gabhy du groupe Jeneraly, les dirigeants sont devenus « tsy laitran’ny balan’ny fananarana », littéralement, insensibles aux appels, invectives et injonctions du peuple. Ce n’est plus ainsi la peine de relater dans nos colonnes les mille et une mésaventures qui arrivent aux foyers dès la nuit tombée auparavant mais aussi en plein jour actuellement, tant en milieu rural que dans les quartiers huppés et jugés tranquilles des grandes villes ainsi que de la Capitale. Maintes fois aussi, la population a exigé que le périmètre de sécurité autour des palais présidentiels et autres bâtiments administratifs soit élargi vers  les cités et fokontany populeux. Mais c’est comme on dit : « rano atoraka an-damosin-gisa », tout simplement qu’il n’y a de plus sourds que ceux qui ne veulent pas entendre ou si on veut le sens littéral : « de l’eau jetée sur le dos d’une oie » ! Bref, le sujet est tellement évoqué depuis l’avènement de ce régime mais rien n’y fit et au contraire, l’alliance contre-nature entre les malfaiteurs et certains éléments des forces de l’ordre s’est renforcée singulièrement. Et oui, c’est la réalité dans notre pays et il n’y a pas de grandes affaires qui se tiennent sans la participation effective de ces hommes en tenue de combat.

Nombreux ont été épinglés dont la majeure partie se trouvent actuellement à l’ombre. Selon certaines sources,  les meneurs de ces bandes ne sont autres que des hauts gradés et qui enseignent à leurs … troupes les failles des stratégies utilisées lors des opérations militaires. En langage plus simple, certains officiers donnent des cours de banditisme lors desquels on apprend comment éviter les balles tout en courant et en ripostant, ainsi que faire le plus de dégâts possibles au sein de la société. Sinon comment expliquer la forte hausse du taux de mort violente pour un peuple qui a toujours privilégié le dialogue, la compréhension et la tolérance ? On n’arrête pas d’entendre actuellement que les brigands sont devenus des « biby », des barbares et les attaques sont généralement sanguinolentes et meurtrières. Effectivement, les Malgaches ont horreur de la vue du sang et il n’y a pas si longtemps que ça, on ne vole pas un « tain’omby mivadika » littéralement, de la … bouse de zébu retournée! De même, les différends ne se règlent jamais au Tribunal et il suffisait d’une réunion de famille pour trancher les questions épineuses issues des problèmes d’héritage.

Mais tout cela fait désormais partie du passé et il faudra un sacré volume d’investissement destiné à l’éducation civique pour qu’un jour, les Malgaches retrouvent les valeurs qui ont fait la renommée de ce pays. Mission impossible, diront la plupart des citoyens et d’ailleurs, des efforts sur le plan économique doivent impérativement accompagner les actions à mener dans ce sens pour la simple raison que ventre creux n’a point d’oreille. Avec ce régime, on doute fort que les dirigeants aient la volonté de remonter la pente de l’extrême pauvreté. L’année dernière, Madagascar n’arrêtait pas de récolter les mauvaises notes jusqu’à tomber dans les cinq pays les plus pauvres de la planète et ce n’est pas prêt de s’arrêter si on en juge par exemple par l’autre volumineux budget octroyé cette année à la première institution de la république.

En même temps, on n’a pas offert aux ministères chargés de la sécurité les moyens nécessaires pour lutter contre ce fléau et cela pourra vouloir dire que l’année 2016 sera encore plus sanguinolente que la précédente. Une chose est sûre, à l’heure actuelle, il n’y a presque plus d’endroit sûr où le « banditisme » ne va pas frapper le pauvre citoyen mais il y a de très nombreux coins où on peut se prélasser tranquillement, une fois que le forfait est commis. Il y a par exemple, la prison s’il s’avère exact que le prisonnier Freddy aurait réellement pris part au kidnapping de Toamasina. Il y a aussi les grands palais pour les commanditaires et les casernes pour les … missionnaires. Seulement, tous ces endroits sont, sans exception, des zones rouges, des forteresses impénétrables pour les familles des victimes, dans la mesure où la tentative d’y pénétrer a de forte chance de se terminer par un extrême préjudice.

Jean Luc RAHAGA

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