Fatma Samoura – Une catastrophe pour le pays !
La représentante sortante du programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ayant travaillé à Madagascar va bientôt quitter le pays après quelques années d’implication non fructueuse surtout dans le domaine de la politique. Sa satisfaction dans le processus du retour à l’ordre constitutionnel pour la Grande île, qui continue de s’appauvrir après deux ans d’affectivité de l’actuel régime, ne reflète pas la réalité vécue par la population. En effet, les différentes élections, censées être la solution adéquate pour sortir le pays de la misère ont produit des effets pervers qui se manifestent par les pratiques latentes de corruption ainsi que des démarches anti-démocratiques des organisateurs.
Le chef de l’Etat, élu en tant que premier président de la quatrième République, n’a quasiment pu honorer ses promesses durant les propagandes ainsi que lors de son investiture à Mahamasina. Les députés censés jouer le rôle de contre pouvoir au gouvernement n’ont jamais pu empêcher le vote de tous les projets de lois, soumis par l’exécutif. Les suspicions de corruption de haut niveau pour obtenir la tendance de la majorité parlementaire ont marqué cette institution législative issue des élections considérées comme réussie par le PNUD. Même cas pour les élections communales et sénatoriales très controversées et largement critiquées par la quasi-totalité des partis politiques à part le Hvm.
La mission de Fatma Samoura ne peut pas être considérée comme réussie puisque Madagascar a perdu plusieurs points dans le classement des pays selon les critères de développement. L’île rouge se trouve actuellement dans le top 5 des pays les plus pauvres au monde. Les organes des nations unies à Madagascar n’apportent pas le développement pour le pays. Au contraire, ceux-ci sont faits pour donner des emplois aux « vazaha » « inutiles » dans leurs pays respectifs pour toucher des salaires énormes sans être capables d’apporter une réelle aide aux malgaches.
Dominique Val