Pêche illégale de concombre de mer – Le cinéma d’Ahmad
La pêche illégale de concombre de mer à Sainte-Marie, Nosy Be et Mahajanga bat son plein depuis des mois. Mais jusqu’à maintenant aucune mesure sérieuse n’est prise par le Ministère. Ce n’est que tardivement que Ahmad et son équipe fait semblant de reconnaître la prolifération de ce cette pêche illégale et suspend toute activité liée à l’holothurie. Or, d’après les sources sur place, des dizaines de bateau opèrent chaque jour dans les côtes de l’île de Sainte-Marie avec bien sûr des bouteilles, des matériels prohibés dans la pêche au concombre de mer. Toujours d’après cette source, un bateau arrive à ramasser jusqu’à 200 kg ou plus de concombre de mer. Avec 10 bateaux donc, près de 2 000 kg ou 2 tonnes de concombre de mer sont parti des mers de Nosy Boraha par jour. En un mois donc, le dégât s’élève à 60 t de concombre de mer. Ahmad et son équipe a donc laissé le temps aux trafiquants de rafler tout ce qu’ils pouvaient amasser avant de fermer la pêche.
Les concombres de mer ont la cote en Chine. Les Chinois ont plein d’arguments. Le concombre de mer est garanti sans cholestérol. Il est bon pour la peau. Il combat le cancer. Ou l’impuissance. La liste est longue. Le prix de ces animaux varie entre 50 à 1 000 dollars au marché de Hong-Kong.
D’après la Fao, les stocks de concombres de mer sont soumis à une intense pression de pêche dans le monde entier. La plupart des espèces commerciales de valeur sont épuisées. Dans la majorité des pays examinés et dans les régions Afrique et Océan indien, les stocks sont surexploités. Pour faire face à cette situation, Madagascar a décidé de réglementer la pêche au concombre de mer, mais son application est comme d’habitude bafouée.
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