Assainissement de la Capitale – Le bras de fer entre la Cua et marchands de rue va continuer !
Rage, pleurs, et entre autres insultes ont été déversés par les marchands de rue lors de l’échauffourée de la semaine dernière, d’autant que et la situation ne risque pas de s’améliorer à partir d’aujourd’hui. La Police des marchés appelés « les gros bras » par les marchands vont continuer de les harceler et les empêcher d’occuper leur place habituelle. Comme vendredi dernier, une centaine d’agents de la Cua vont surveiller de près la rue Andrianampoinimerina et celle de l’Indépendance ainsi que les trottoirs menant jusqu’à Behoririka et confisqueront toute marchandise étalée sur les sites interdits à cette activité. Selon de nombreux marchands victimes, les agents se partagent les articles saisis mais depuis la semaine dernière, les premiers attendent de la Cua des mesures d’accompagnement valables lui permettant de gagner de l’argent. « La maire, elle-même, lors de la propagande, nous a assuré que les marchands de rues ne seront pas chassés tant qu’il n’y aura pas de marchés disponibles pour nous accueillir. Mais décidément, tous les dirigeants sont les mêmes, tous des pourris qui ne pensent qu’à leurs intérêts et ne se soucient guère du petit peuple. Ces promesses ne sont que des paroles en l’air », ont crié les marchands d’Analakely.
Par peur de se faire agresser et terroriser par les gros bras, nombreux commerçants ont décidé de mettre leurs marchandises dans des cartons faciles à transporter afin de prendre le large au plus vite en cas d’alerte. Ce qui arrive fréquemment ! Appuyés par les forces de l’ordre, la Police des marchés est même prêt jusqu’à chasser et bousculer tout ce qui se trouve sur leur chemin. « Pendant que les hautes personnalités se sont mise sur leur trente et s’empiffraient au palais d’Iavoloha, nous avons lutté contre ces gros bras qui usent de leur force pour mettre en péril notre source de revenu. Non seulement les dirigeants ne nous donnent pas de travail comme ils nous ont promis, mais ils nous privent également du peu de ressources dont nous disposons. Il ne faut pas s’étonner si le nombre des malfaiteurs augmente et que le pays plonge dans l’insécurité absolue », ont poursuivi les marchands. De leur côté, les représentants de la Cua ont souligné que tant qu’ila encore de marchands occupant les rues, leur travail ne s’arrêtera pas.
Ralambomamy