Maraudage et pickpocket – Des femmes en action
Pickpocket, maraudage ou encore des vols du même genre ne sont plus une affaire d’hommes. Actuellement, ces forfaits gagnent en ampleur auprès des femmes, d’ailleurs, plusieurs ont déjà été mises aux arrêts, tandis que d’autres sévissent toujours. Elles aussi ne choisissent pas leurs cibles ni l’endroit et frappent là où bon leur semble. Depuis quelques mois, bon nombre d’individus se sont plaints de cette autre facette de l’insécurité présente à l’aéroport international d’Ivato. Pas plus tard que dans le courant de la semaine passée, un étranger en a été victime. Cet homme allait prendre un vol pour la France quand il s’est fait dépouiller de tout son argent ainsi que ses papiers. « J’ai remarqué trois femmes, elles étaient vêtues bizarrement, surtout l’une d’elle, comme si elle faisait exprès de cacher son visage. Toutefois, quand je les ai aperçues, j’étais loin de comprendre ce qu’elles tramaient que lorsqu’un vazaha s’est plaint d’avoir tout perdu. A ce moment- là, j’avais compris qu’elles étaient venues pour voler. D’ailleurs, j’ai vu clair, puisque lors du visionnage des caméras de surveillance, on les a vues en pleine action. Malheureusement, la police n’a pas réussi à les arrêter, d’autant qu’elles ont aussitôt disparu une fois le butin entre les mains », raconte une source.
Deux autres sous MD
Par ailleurs, les trois femmes n’étaient pas les seules à faire de l’aéroport leur terrain de chasse, car une semaine auparavant, deux individus apparentés, dont une mère et sa fille ont mené un vol. Cette fois-ci, une femme était la victime et pour ce faire, la mère de famille faisait diversion en cachant le sac de la dame derrière elle tandis que sa fille la fouillait. Cette dernière a quitté les lieux la première avec le portefeuille de leur cible ainsi que son cellulaire à la main.
Toujours dans le même registre, mais ça se passe au pavillon d’Analakely. Samedi, une femme a été prise à partie par trois autres alors qu’elle faisait ses emplettes. Ses cris de détresse a mobilisé des agents de sécurité en service juste à proximité et ils ont fini par appréhender deux des suspectes si l’une d’elles a réussi à disparaitre. Elles ont été livrées aux forces de l’ordre et traduites devant le Parquet du Tribunal d’Anosy hier matin. Le juge a décidé de les placées en détention provisoire à la maison centrale d’Antanimora en attendant leur jugement.
Njara Fih