Joli coup pour le président sortant de l’Université d’Antananarivo et il rempile donc pour un mandat de 3 ans. Par contre, la confusion règne si on regarde cette élection d’une manière politique. En effet, Panja Ramanoelina, ancien ministre du temps de Marc Ravalomanana est pour beaucoup un vrai tiko-boys alors que dernièrement, certains le qualifient d’être le candidat de l’Etat, c’est-à-dire celui du Hvm, le parti au pouvoir. Bien sûr, l’homme l’a nié fortement mais les suspicions persistent maintenant qu’il est encore réélu. Pour d’autres, c’est du pareil au même, surtout après l’alliance contre-nature entre Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina. D’ailleurs, on pense qu’en l’espace de deux ans au pouvoir, le Hvm n’a pas encore trouvé son vrai poulain pour ce poste, ô combien stratégique et a préféré se rabattre sur Panja Ramanoelina pour la simple raison que ce dernier a su maîtriser toutes les grèves menées entre autres, par les étudiants, par le Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur, ou par le personnel administratif et technique de l’Université d’Antananarivo. Bizarrement, beaucoup ont fait ce même constat que tous les mouvements initiés jusqu’ici, ont été tués dans l’œuf ou bien ont fini en queue de poisson. D’où la confiance absolue des stratèges du parti au pouvoir en cet homme de Marc Ravalomanana.

Voici le résultat pour les chefs de départements :

J.L.R