Andavamamba – Une mère de famille échappe de peu à un viol
Agée de 28 ans, cette jeune mère de famille a vécu le pire moment de sa vie. Résidant dans le fokontany d’Andavamamba, elle s’est retrouvée toute seule chez elle la nuit du lundi si son mari et ses enfants étaient en déplacement. Des malfaiteurs n’ont pas manqué de saisir cette occasion, à croire qu’ils ont eu vent de la situation. « Ils étaient trois et armés de pistolet automatique et d’armes blanches. L’un d’eux, celui qui tenait l’arme m’a sommée d’avoir à bien se tenir et leur donner tout l’argent. Comme on ne garde pas beaucoup d’argent chez nous, j’ai juste été franche avec eux en disant la vérité. Cependant, ils croyaient que je mentais ainsi ils ont commencé par me tabasser. Après quoi, l’un d’eux a pris tous mes sacs et les a fouillés un à un. Un autre a mis ma chambre sens dessus-dessous, toujours dans le dessein d’y trouver de l’argent. Ils ont passé une bonne heure avant de trouver la somme de 30 000 ariary. Ce maigre butin leur a rendu encore plus furieux. En même temps, celui qui tenait une arme pointée vers moi, au niveau de la tête, n’a pas bougé. Et une fois de plus, il a menacé de me tuer puisque je n’avais pas en ma possession la somme qu’ils réclamaient », raconte la victime.
Les voisins à la rescousse
Déçus, les assaillants auraient trouvé cherchait autre chose à faire, d’ailleurs, ils ont échoué en matière de cambriolage avec seulement 30 000 ariary entre les mains, soit 10 000 ariary chacun. Toutefois, c’est trop risqué pour eux d’emporter des objets de valeur tels la télé ou bien quelque chose de lourd et de trop voyant. D’ailleurs, ils étaient venus à pied. Ainsi, pour combler cette « lacune » ils se sont adonnés au viol. « Quand ils ont vu que je n’ai pas menti à propos de l’argent, l’un des trois a soulevé le viol. Effectivement, ils avaient bien eu l’intention de s’exécuter. A ce moment là, je n’ai eu qu’une seule idée en tête : se sauver à tout prix. Dans ma chambre je place toujours, près de mon lit, un sifflet car on n’est jamais trop prudent avec la montée de l’insécurité. Fort heureusement, ça m’a servi et plus encore ce sifflet m’a sauvée la vie. Alors qu’ils étaient entrain d’enlever leurs pantalons, après m’avoir violemment jetée sur le lit, j’ai discrètement saisi l’objet et m’en suis servi immédiatement après. Le bruit strident émis par le sifflet les a paniqués. Ils ont même failli ne pas trouver la porte de sortie, surtout après avoir entendu qu’une foule était venue à ma rescousse. Je l’ai échappé belle et je ne remercierai jamais assez mes voisins pour m’avoir arrachée des mains de ces violeurs ». La victime s’est rendue hier matin à l’hôpital pour recevoir des soins à cause de ses blessures. Après quoi, elle a déposé une plainte auprès des forces de l’ordre.
Njara Fih