Antsohihy – Meurtre atroce d’un homme
« La personne qui a commis le meurtre aurait utilisé un objet tranchant tel une hache. Pour ce faire, il a visé la tête et a frappé de toutes ses forces sa victime. Le crâne était visible à l’œil nu et la tête s’est presque divisée en deux. A part cette fracture à la tête, le corps a enregistré également d’autres blessures. Bref, l’auteur de cet acte a été non seulement sans pitié mais également sans état d’âme », a avancé une source. En effet, un habitant d’Ambalabe-ouest dans le district d’Antsohihy a découvert un corps sans vie lundi. La dépouille, jetée dans un petit ravin, gisant dans une flaque de sang, dégageait déjà une odeur nauséabonde. La nouvelle sur cette découverte macabre s’est très vite répandue et a fini aux oreilles du chef fokontany. Ce dernier a avisé les forces de l’ordre qui étaient venues avec un médecin légiste. Lors d’un examen effectué sur le cadavre, le légiste a relevé pas moins de cinq plaies sur le corps et d’affirmer que le décès a été causé par la blessure à la tête. L’utilisation d’une hache comme étant l’arme du crime a également été confirmée par celui-ci. De leur côté, les éléments de la gendarmerie, saisis de cette affaire, ont ouvert une enquête.
Un redoutable bandit
Lors de l’identification, malgré le fait que la victime ait été complètement défigurée, les gendarmes venus sur les lieux l’ont reconnu comme étant un redoutable malfaiteur. Ils l’ont identifié en affirmant que cet homme faisait depuis des mois l’objet d’une recherche. « L’homme en question compte plusieurs forfaits à son actif. De son vivant, il a été l’auteur de diverses attaques à main armée, enregistrées dans le district, et non moins chef d’une bande de malfrats. Il s’activait dans le cambriolage de maisons, vol de zébus et surtout avait particulièrement comme cible les marchands itinérants ainsi que des commerçants », toujours selon la même source. Et la liste s’allonge puisque le défunt est également accusé de viol et de maraudage. Pour en revenir au meurtre, les forces de l’ordre estiment que ce serait l’œuvre d’une personne à qui le défunt a fait du mal et a voulu se venger. Toutefois, une enquête a été ouverte.
Njara Fih