Actions gouvernementales – Les remarques fusent de partout !
Noyé par ses incompétences qui conduisent à de mauvais résultats : ordures non ramassées, routes impraticables, eaux sales de la Jirama (pour ne pas dire eau non potable), et entre autres, menace de sanctions de la Cites, le régimese trouve dans les difficultés. La promesse d’une lutte sans merci contre la corruption semble oubliée malgré les efforts réalisés. Jusqu’à maintenant, aucun « gros bonnet » ne se trouve sous le verrou et le Bianco, conscient de cette situation, a tenté d’épingler quelques personnes, mais la chaîne pénale anti-corruption a apparemment fait filer ces gens entre les mailles. Les rumeurs courent que des personnes autour du Président sont impliqués de près et/ou de loin dans des affaires de pots-de-vin mais en tout cas, partout où on va, la corruption règne.
Pas plus qu’hier, toute une délégation du gouvernement s’est rendu à Mandroseza pour annoncer que l’eau de la Jirama est potable. Or l’eau qui arrive dans les robinets des ménages et dans les bornes fontaines est souvent jaunâtre et boueuse. Or l’eau propre, d’après ses caractéristiques, doit être incolore et inodore. Pour la plupart des habitants de la Capitale et ses environs, l’eau de la Jirama est impropre à la consommation. Les mères de famille optent pour les eaux embouteillées surtout pour les petits. Au lieu de dire n’importe quoi, le gouvernement aurait tout simplement dû se taire et veiller à ce que l’eau de la Jirama devienne réellement potable.
Les membres du gouvernement se mettent aussi dans le mensonge : « Près de 32 km de route seront réhabilités. La réfection sera dans les normes », déclare Roland Ratsiraka, Ministre des travaux publics. Mais qu’attend-t-il par « les normes ». La plupart des routes réhabilitées du temps de Rolland Ratsiraka, si on parle de la Capitale ne dure même pas un an et pire, le Ministère des travaux publics commence la réhabilitation en pleine saison de pluie. A part cela, aucun travail lié à la canalisation n’est entrepris. Or, tout le monde sait que l’eau est la première ennemie de la route car elle influe sur la viabilité de la chaussée d’une part, et d’autre part c’est le problème de longévité de l’ouvrage. Le ministère ne fait donc que jeter les 10 milliards d’ariary dans la fenêtre. En somme, le gouvernement perd leur crédibilité aux yeux de la population.
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