Mamadou Dicko chez Jean Ravelonarivo – Prévision et financement des catastrophes au menu
Au fil des décennies de changement climatique et des saisons cycloniques, il n’est plus à prouver que la Grande île est la proie permanente des passages des catastrophes naturelles (intempéries, cyclones, sécheresse, etc.). L’essentiel du problème est de pouvoir et savoir anticiper sinon prévoir l’impact sur la population d’abord, et ensuite sur l’économie de ces phénomènes.
Afin de trouver ou mieux coordonner les efforts aussi bien des partenaires financiers et techniques ainsi que du Gouvernement, une réunion multipartite s’est déroulée hier au Palais de Mahazoarivo. L’objectif est de trouver une voie commune dans la prévention des risques et catastrophes naturelles susceptibles de frapper encore le pays cette saison. Et mutatis mutandis, disposer d’une base de données à même de permettre la gestion des futures menaces sur le pays, dixit le coordonnateur résident a.i. du Système des Nations-Unies, Mamadou Dicko. « Nous connaissons les phénomènes, les dispositions doivent servir à mesurer l’étendue des phénomènes », résume-t-il, à l’issue d’une longue rencontre avec une délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre.
Et le Gal Jean Ravelonarivo d’indiquer pour sa part qu’il n’est jamais trop tard de mieux faire à partir des décisions prises au niveau du Bureau national de gestion des risques et catastrophes, en prenant l’exemple de la protection d’Antananarivo. Il s’agit pour lui d’établir un plan d’intervention et de financement à l’issue des recommandations d’une réunion technique des parties prenantes à organiser dès demain vendredi.
Solo R.