Société de mauvaise réputation
La Guinée Conakry a déjà refoulé l’Atmps. Cette société béninoise est pointée de doigt de n’avoir fait aucune prestation spéciale, mais aussi de toucher à elle seule 40 pour cent des redevances perçues sur les cargaisons, contre 40 pour cent pour le Trésor public guinéen, 10 pour cent pour la Marine marchande et 10 pour cent pour l’Office guinéen des chargeurs. Pire encore, l’Ictn de Tpms Guinée, du Béninois Jean Codo, un ancien conseiller obscur au tourisme de l’ex-président Mathieu Kérékou, a été chassé du Nigéria en 2010 pour « faux, filouterie et arnaques ». Dans ce pays aussi, Tpms Nigeria assurait le suivi des cargaisons portuaires à travers un montage financier qui obligeait les acteurs portuaires à payer des frais pour un service qui, en réalité, ne leur était jamais été assuré.
Les statistiques des trafics indiquent que l’Ictn a rapporté près de 8 millions d’euros en 2012 et à peu près 8 millions et demi d’euros en 2013. En deux ans, la société Tpms, avec ses 40 pour cent, a donc empoché sur ces montants environ 6,6 millions d’euros. A quoi il faudra ajouter au moins 3,3 millions d’euros au terme de l’exercice 2014. Soit, un bénéfice qui tutoie les 10 millions d’euros depuis sa création le 19 décembre 2011. Le tout, pour un travail anecdotique et invisible.
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