Le ministre de l’Energie a promis que le déplacement des groupes électrogènes d’Antanandrano n’aura pas de conséquence néfaste sur le ravitaillement en électricité de la Capitale. Apparemment, c’est loin d’être le cas puisque de nombreux quartiers dont Antanimena, Ampefiloha Ambodirano, et entre autres, Anatihazo Isotry, sont confrontés à de problèmes de délestage et enregistrent plus de 2 heures de coupure par jour.

« Nous avons demandé d’explication auprès de la Jirama mais nous n’avons obtenu aucune réponse. Quand nous nous plaignons de cette situation aux responsables, ces derniers s’en moquent  éperdument », ont souligné les victimes. Pour certains quartiers, les responsables auprès du fokontany ont même eu l’initiative de se rendre au bureau de la Jirama mais sans succès. « Nombreux quartiers ne sont plus en sécurité à partir de 18 heures seulement. Les malfrats rodent, non seulement dans les ruelles mais aussi dans les rues alors que de très nombreuses voitures circulent encore. Ils profitent des passants et tous les jours, il y a des victimes du vol à la tire qui s’en sortent parfois avec des blessures. Pour ne pas prendre de tel risque, il faut rentrer avant 19 heures même si le travail ne nous le permet pas », a expliqué un habitant d’Ampefiloha.

Face à cela, les consommateurs haussent le ton et incitent les autorités compétentes à prendre leur responsabilité pour résoudre le problème. Mais il arrive que la situation dégénère d’où le saccage des bureaux de la Jirama de Fénérive-Est, de Sainte Marie, et entre autres d’Ambolokandrina si certains employés de la société ont subi des menaces. « Le service est lamentable et pourtant la facture n’arrête pas d’augmenter. Les agents de la Jirama sont devenus de bons athlètes pour couper l’électricité en cas de retard de paiement », déplore un abonné.

Ralambomamy