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Mercredi 27 Novembre 2024

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Tourner le dos à ses responsabilités !

On a commémoré hier le 41ème anniversaire de l’assassinat du Colonel Richard Ratsimandrava et évidemment, cela nous rappelle le concept du « fokonolona » ainsi que la naissance du « fokontany », et par conséquent aussi le développement réel à partir de la base de la société malagasy. Le chef d’Etat de 6 jours, entre le 05 février 1975 et le 11 février 1975 – jour de son assassinat-, est toujours présenté comme le père de la décentralisation effective du pouvoir qui part des communautés villageoises : « Il institua une politique audacieuse et qualifiée de « révolutionnaire », en instituant les « Fokonolona » comme socle du développement, voire du pouvoir. Le concept érigeait les communautés villageoises comme étant la base de toutes les initiatives, en quelque sorte leurs besoins devaient dicter la politique au niveau national. L’idée force du Colonel Ratsimandrava était de parvenir à une décentralisation du pouvoir qu’il soit politique ou économique. Cette ligne de rupture lui valut l’ire de la bourgeoisie traditionnelle tout comme avec les grands « lobbies économiques ». D’un autre côté, sa popularité allait grandissante auprès du petit peuple et des tenants de « la révolution » de 1972. Le Colonel Richard Ratsimandrava était  l’un des fervents défenseurs du Fokonolona et du Fokontany comme base de la décentralisation. Le colonel Richard Ratsimandrava, ministre de l’Intérieur, dialoguant avec les paysans lors d’une de ses tournées. Il avait mis au point une idéologie de développement fondée sur les « fokonolona » (collectivités villageoises) et s’était attaché à promouvoir ces institutions paysannes. C’était, entre autres, pour cette raison que le général lui remit le pouvoir. Des émissions de la radio nationale étaient spécialement destinées à développer les « fokonolona » et à les soutenir idéologiquement. Et cela sous l’impulsion du colonel ». C’est ce qu’on pouvait lire sur les ouvrages le concernant mais la phrase qui l’a rendu célèbre pour tout un peuple est celle prononcée lors de la passation de pouvoir entre le Général Gabriel Ramanantsoa et le Colonel Ratsimandrava : « Tsy miamboho adidy aho, Mon général », littéralement, « Je ne tournerai pas le dos à mes responsabilités, Mon Général » ! En d’autres termes, il s’agit de la nationalisation de l’économie qui dans d’autres pays, à l’instar de la Chine, du Vietnam, ou encore des nations appelées maintenant « pays émergents ». Mais apparemment, cette sacrée prise de responsabilité de Richard Ratsimandrava n’a vraiment pas plu à certaines groupes personnes d’où son assassinat.

41 ans après, Madagascar n’arrête pas de dégringoler et se trouve au fond des classements mondiaux : des produits intérieurs bruts – pays les plus riches et les plus pauvres où nous figurons dans les 5 derniers -, des plus corrompus, de la meilleure qualité de vie, de la créativité, de la compétitivité, du climat des affaires, des pays producteurs de l’or ( ?), le top 10 des pays africains les plus compétitifs, mais aussi le classement mondial pour le … football !
En réalité, la cause de cette chute vertigineuse est unique : on a toujours affaire à des dirigeants qui ne font que remplir leurs poches et par conséquent, fuient comme la peste leurs responsabilités. Et ce, à tout niveau, et sans aucune exception. Prenons l’exemple d’une administration de proximité où la Capitale devrait rester un modèle. Depuis son élection, la nouvelle mairesse d’Antananarivo n’a rien fait que jouer à cache-cache à tout et à tout le monde. Pour le ramassage des ordures, tout le monde a vu comment cette dernière s’est défilée et a rejeté le problème à d’autres. C’est aussi le cas pour le curage des canaux d’évacuation d’eaux usées et d’eaux de pluie, pour la gestion de la circulation urbaine ainsi que de la réhabilitation des chaussées. On sait aussi que la personne s’est taillé la route en faisant face à la difficulté de la gestion des marchés municipaux et actuellement, à la gestion des ressources humaines. Bref, c’est l’exemple type de responsables qui ne veulent rien assumer mais qui veulent se réveiller tous les matins en faisant des calculs de ceux qu’ils ont dans leur coffre-fort et leur compte en banque. D’ailleurs, son mari n’a-t-il pas vendu des milliers d’hectares de terre à des firmes étrangères, et c’est bien le cas avec Sherritt d’Ambatovy et le Qmm de Fort-Dauphin. Jusqu’ici, les productions de ces grandes sociétés – des richesses du sous-sol de notre pays – n’ont pratiquement rien emmené pour le peuple malgache. Et des irresponsables comme eux, Madagascar en recense des milliers qui se sont spécialisés dans l’activité bien juteuse de tourner le dos aux responsabilités, une fois qu’ils ont le pouvoir !

Jean Luc RAHAGA

 

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