Insécurité – La barbarie atteint son comble
La priorisation de la sécurité et le maintien de la paix tant répétés par les dirigeants risquent une fois de plus de se terminer par un échec. En effet, l’insécurité continue de s’aggraver dans presque tous les endroits de l’île même si une partie des forces de l’ordre fait tout pour éradiquer les malfaiteurs. Des sadiques sèment le trouble dans toutes les régions. En l’espace d’une semaine, deux femmes mariées et ouvrières ont été mortes assassinées et violées dans deux localités différentes de la capitale. Les enquêteurs n’ont pas encore pu rapprocher ces deux crimes mais la population vit dans la terreur et l’angoisse. Ceci témoigne la gravité de l’insécurité puisqu’à part les attaques à main armée, les kidnappings, et les vols avec agressions, le viol suivi de meurtre devient de plus en plus répétitif. Même cas, et pire encore à Toamasina où, en moins d’une semaine, deux individus ont été victimes d’agressions avec armes tranchantes. Le dernier en date concerne un motard dont une main a été coupée alors qu’il roulait sur ses deux roues, tandis que la première victime était la jeune femme découpée en plusieurs morceaux. Les responsables restent sans voix quand il s’agit de crime contre des victimes issues de la masse populaire. Ces 4 cas ont pourtant fait 3 morts et risquent de se multiplier si de mesures strictes ne sont pas prises dans les plus brefs délais. Certes, des 4×4 de l’Emmo-sécurité font la ronde mais les agressions se déroulent surtout dans les ruelles. Ces actes de barbarie ne se limitent pas dans les grandes villes mais également dans les endroits reculés. A Betroka, la femme d’un maire a été également victime d’une agression mortelle par des tirs à volonté de la part des malfaiteurs.
Dominique Val