Attaque meurtrière – Un militaire dans le camp des méchants
Après plusieurs jours d’investigation, la gendarmerie a fini par élucider le meurtre de deux individus dans une attaque sur la route qui s’est produite dans le district de Miarinarivo. L’assaut en question remonte au mois de janvier dernier, le vendredi 8 vers 9h du matin pour être précis. La cible n’était autre qu’une camionnette appartenant à une société basée dans la Capitale. Actuellement, la gendarmerie locale a mis la main sur quatre individus suspects dont une femme. Ces derniers avaient quelque chose à avoir avec cet assaut, toutefois, leur rôle respectif ne sera connu qu’après leur interrogatoire qui a débuté hier. Par ailleurs, les enquêteurs ont déjà réussi à soutirer quelques aveux, lors desquels le nom d’un militaire a été cité. Ce dernier aurait été non seulement le cerveau de l’affaire mais a également participé à l’attaque en question. D’ailleurs, les témoins, des riverains ainsi que le seul survivant de l’attaque, ont affirmé avoir vu deux individus dont un seul était armé. Quant au second, les suspects l’auraient dénoncé comme étant le neveu (le fils de la sœur) du militaire.
Le commanditaire et auteur des faits toujours en cavale
Trois individus se trouvaient à bord de la camionnette, ils avaient avec eux la somme de 8 millions d’ariary. L’argent était destiné à payer les paysans mais aussi pour acheter des produits, car ce sont des collecteurs. Le jour du 8 janvier, la voiture a été interceptée par les bandits lors de son passage à Morarano, un fokontany de la commune rurale et district de Miarinarivo. Selon les informations recueillies auprès de la gendarmerie, les assaillants ont menacé de leur arme le conducteur pour l’obliger à s’arrêter et l’a exécuté sur le champ. Puis, ils ont tiré aussi sur les deux passagers à bord afin de mettre facilement la main sur le butin. L’un des deux a succombé si le troisième s’en est sorti avec de graves blessures. Les habitants de Morarano, témoins de la situation, ont tout simplement classé cet acte de pure barbarie dont l’auteur n’est autre qu’un élément des forces de l’ordre. Par ailleurs, ce dernier est toujours en cavale et fait l’objet d’une recherche active. De même pour son neveu qui lui servait de complice.
Njara Fih