Obtention de visa – Madagascar parmi les pays passoires
Une étude de la Banque africaine de développement précise que Madagascar se trouve à la 13è place sure l’indice d’ouverture sur le visa en Afrique. Madagascar compte parmi les rares pays au monde où l’obtention de visa demeure très facile et ne nécessite aucune demande au préalable, avant de s’embarquer dans l’avion vers Ivato. Pour obtenir un visa de court séjour, il suffit tout simplement, pour un étranger, de débarquer à l’aéroport international d’Ivato, remplir et signer le formulaire de demande, faire une copie du billet d’avion aller-retour ou une attestation de voyage délivrée par une agence, et 2 photos d’identité. Normalement, si le dossier est complet, le visa est dans la poche. Le plus important pour les autorités, c’est le paiement du droit de 31 euros pour un visa valable pour un mois, 39 euros pour deux mois et 54 euros pour 3 mois.
Et ce visa de court séjour pourrait être transformé en visa long séjour avec délivrance d’une carte de résident une fois arrivé à Madagascar. « La personne qui détient ce visa dispose d’un délai d’un mois pour se rendre au ministère de l’Intérieur, plus précisément au sein du service de l’immigration et d’émigration. Elle devrait en effet présenter les mêmes documents lors de la demande de visa et se munir d’un autre casier judiciaire original datant de moins de trois mois », a expliqué un responsable. Cette situation offre un boulevard pour s’installer en toute quiétude dans la Grande île et sans se soucier de la lourdeur des démarches administratives comme dans les autres pays, à l’instar de l’espace Schengen. Madagascar se trouve déjà être un pays qui intéresse les individus louches à cause de la fragilité du système de contrôle contre les étrangers. Il est logique que les américains suspectent la Grande île comme étant la terre promise pour le recrutement et formation de terroristes internationaux. D’ailleurs, les autorités qui se disent compétentes ne sont même pas capables de contrôler leurs frontières contre tous trafics des richesses nationales.
Dominique Val