Face à la situation catastrophique dans laquelle se trouve le pays, de nombreuses forces vives commencent à se lever si certaines font déjà le bilan de l’équipe de Jean Ravelonarivo, à l’instar de l’Observatoire de la vie publique ou Sefafi qui a récemment sorti un recueil. Pour le Pgsm, il est clair qu’il faut désormais tourner la page et invite le président de la République à remédier à cette situation dans les plus brefs délais !

Société civile, acteur politique, association et plateforme, simple citoyen, …, chacun se plaint de la dégradation de la situation dans la Grande île. Dernièrement, la plateforme du grand Sakalava de Madagascar (Pgsm) est sortie de son silence, tellement les problèmes à gérer dans le pays s’accumulent. Hier lors de la conférence de presse que les membres de cette plateforme ont effectuée, au restaurant « Mon goûter » à Andrefan’Ambohijanahary, la Pgsm a également réitéré que l’insécurité, la dégradation de l’environnement, l’état lamentable des infrastructures routières, la pauvreté, et entre autres, le chômage, sont devenus le lot quotidien de la population qui supporte de plus en plus mal cette situation. Pour le moment, personne ne veut endosser la responsabilité de ces échecs mais selon la conclusion des réflexions de ces membres,  le pays a désormais besoin de personnalités qui pourraient concrétiser la phrase : « Mba hanompo vahoaka, fa tsy ho tompoin’ny vahoaka ».

Développement réel
Constatant aussi le refus des dinosaures politiques de quitter l’arène, la plateforme a annoncé que le gouvernement actuel est, en ce moment, loin des objectifs déclarés lors de sa prise de fonction. Pire, l’amélioration emmenée par les actions entrant dans le cadre des deux « initiatives à résultat rapide » (rri) n’est pas du tout palpable au niveau de la population et elle n’est en réalité que  purement théorique. Le Pgsm exige ainsi un changement de gouvernement dans lequel les techniciens y figurent en grande partie afin qu’ils puissent apporter le développement  réel tant pour les entreprises nationales que pour le secteur primaire constitué de la majorité de la population malgache.
En même temps, la Pgsm pointe du doigt le manque de transparence dans la gestion des affaires de l’Etat et estime que l’instauration de la bonne gouvernance comme religion étatique et la décentralisation effective restent la solution la plus efficace pour le développement d’un pays.

J.L.R – Vahatra Ny Aina