Meurtre d’une ressortissante indienne – Les employés de maison comme principaux suspects
Hier, suite à une affaire pour meurtre, la brigade criminelle a fait part du résultat de l’enquête. Une ressortissante indienne en est la victime. En effet, cette dame a perdu la vie lors du cambriolage de son domicile. Après des constations, la police a relevé que la victime avait été violemment agressée. Le corps sans vie gisait dans une flaque de sang, pieds et poings liés. Une enquête a été ouverte au cours de laquelle la police avait interpellé dix suspects, toutefois, seuls six d’entre eux ont été arrêtés et auditionnés. La femme de chambre et le chauffeur de la victime figurent dans la liste des suspects. D’ailleurs, les enquêteurs disaient ne pas se tromper lorsqu’ils les ont embarqués. « Le fait que la domestique n’a pas repris son travail le lendemain du crime a été suffisant pour l’arrêter », avance le chef de la brigade criminelle. D’autant que cette femme avait l’habitude d’arriver très tôt chez sa patronne. A titre de rappel, cet acte a été commis le 10 février dernier dans le quartier de Tanjombato.
Meurtre avec préméditation
Toucher leur salaire à chaque fin du mois plus aux deux employés, ainsi, ils ont décidé de s’enrichir avec le meurtre de leur employeur. « Les deux suspects se comportaient déjà bizarrement et cela était visible depuis les caméras de surveillance. Comme s’ils préparaient quelque chose », poursuit le chef de la brigade criminelle. D’ailleurs, les mis en cause l’ont avoué lors de leur interrogatoire. Ces derniers auraient planifié cet assassinat un mois à l’avance et décidèrent seulement de le mettre à exécution le 10 février dernier. L’implication des deux employés a aussi fait qu’aucune infraction n’a été relevée. La police a également fait part de la disparition de bijoux en or. Cependant, la disparition d’une somme d’argent n’a pas encore été déterminée. A part les deux employés, la police a mis la main sur quatre autres individus, dont la personne qui a acheté les bijoux en question. Pour la police, la lutte contre les marchands illicites d’or à Analakely reste de taille, car pour eux, le trafic est aussi à l’origine de la montée de l’insécurité.
Njara Fih