Centenaire de Paul Rapatsalahy – Un musée et un centre culturel malgache inaugurés
Comment ne pas se souvenir des grands travaux accomplis par Paul Rapatsalahy, un personnage remarquable dans le monde de l’écriture et du journalisme malgaches. Parmi ses activités, il est à l’origine de la première maison d’édition de disques malgaches, du premier concours Miss Madagascar, participante au concours de Miss Monde, et entre autres, du premier musée privé de Madagascar. Il a également été le représentant de l’Unesco à Madagascar et ardent défenseur de la langue espéranto. Cette année, sa fille ainée Eliane Roberte Ralalaharinoro Rapatsalahy a décidé d’enfin célébrer le centenaire de son père qui aurait dû se tenir en 2011. Ainsi, la commémoration a débuté hier par l’inauguration du Musée privé Paul Rapatsalahy ainsi que du Centre culturel privé malgache portant son nom, toutes ces infrastructures se trouvent au sein même du domicile de l’écrivain à Antanimena. « Avant de partir, mon père m’a confié une grande tâche : celle de faire de cet établissement un musée qui sera destiné à étaler ses œuvres au grand public, surtout à la nouvelle génération. J’effectue donc ce travail pour rendre hommage à papy », confie sa fille.
Des stands
Le musée sera bien orné pour satisfaire les amoureux de la littérature. Réparti en plusieurs stands, celui de ses célèbres livres de romans policiers comme « Azalida », « Ny Saribakoliko », « Rovitr’akanjon’i Denise », « Ziliara », « Misterin’i Ali–Khan » ou des livres de cuisines occupent une grande place. Etant donné qu’il a été le fondateur du premier journal malagasy « Takariva », plusieurs exemplaires de ses publications y sont également étalés. Par ailleurs, un stand exposant les photos de ses enfants est également installé dans la salle comme des clichés de son plus jeune fils ainsi que de ses filles qui sont respectivement des écrivains, des dessinateurs et couturière. Des images des évènements marquants la vie de Paul Rapatsalahy y sont aussi étalées comme lors du premier concours de miss malgache ou encore son entretien au président Kennedy. En outre, l’ouverture d’un Centre culturel malgache a été rendue possible grâce à l’aide du Faribolana Sandratra. Ces lieux pourront être donc visités sur rendez-vous et seront ouverts à toute personne désirant en savoir davantage sur le personnage.
T.A.