Opération cataracte – 66.790 personnes sauvées de la cécité
L’opération gratuite de la cataracte a sauvé 66.790 patients, cela grâce a la collaboration du ministère de la Santé avec le Lions sight first Madagascar (LSFM). Pour cette année, ce ministère a établi une convention de partenariat pour une durée de 3 mois avec HelpMeSee et LSFM dans le cadre de la couverture de santé universelle pour former les ophtalmologistes afin d’éradiquer la cécité due à la cataracte à Madagascar. Pour éliminer cette maladie, une nouvelle technique de chirurgie « manual smal incision cataract surergy » a été apportée par le partenaire du ministère pour former les chirurgiens et ce, avec un kit de chirurgie ainsi que des implants et des médicaments à usage unique. Pour débuter ce projet, les responsables utilisent des simulateurs pour les structurations des chirurgiens qui ont commencé la formation il y a 3 mois à l’hôpital Joseph Ravohangy Andrianavalona (HJRA). Cette action va s’étendre dans toutes les régions de Madagascar et les matériels à utiliser resteront la possession des hôpitaux du pays. Le nombre de ces appareils de chirurgie reste indéterminé pour l’instant. Selon le docteur Adrien Andriamboavonjy, coordonnateur général du projet « Le taux prédominante de la cécité à Madagascar est estimé à 1% et la moitié est due à la cataracte. Le HelpMeSee s’occupe de renforcer la maîtrise de la chirurgie avec des techniques simples et apporte ses expériences pour éradiquer la cécité due à cette maladie ».
Première cause de cécité
Selon l’OMS, la cataracte liée à l’âge est la première cause de cécité dans le monde (48%). Cela représente 18 millions de personnes. Actuellement, les gens vivent de plus en plus longtemps, mais le nombre de personnes atteintes de cataracte augmente. Bien que la cataracte puisse être enlevée chirurgicalement, dans beaucoup de pays, les services chirurgicaux ne sont pas adaptés. Par ailleurs, cette maladie est aussi une cause de basse vision dans les pays en développement. Et la plupart des personnes, dans les pays développés, sont opérées avant l’apparition d’une déficience visuelle. Même dans les pays où des soins chirurgicaux sont disponibles, la basse vision associée à une cataracte peut rester prévalente en raison de longs délais d’attente et de freins à l’accès à la chirurgie, comme son prix ou le manque d’information ou encore de moyens de déplacement. Les nouvelles données basées sur la population mondiale de 2002 ne montrent globalement que peu d’amélioration de la situation ces dernières années.
St Jacques Marino