Mauvaise image
Outre l’importante somme demandée par les compagnies maritimes, Ambatovy se heurte aussi à un autre problème : son litige avec Mimosa Séraphin Randriamanantena, un ex-surintendant en transport et logistique de la compagnie, entre janvier 2009 – octobre 2013, mais occupe actuellement le poste de Directeur de cabinet du Ministère de l’industrie et du développement du secteur privé.
« Mimosa Séraphin était licenciée d’une manière légale pour conduite contraire à l’éthique en 2013. Tous les avantages dus lui ont été payés à l’époque, en conformité avec le code du travail, et ont été acceptés sans contestation », déclare Louis Roland-Gosselin. Mais Mimosa Séraphin a poursuivi la compagnie au tribunal civil pour licenciement injustifié en demandant un total de 2,3 milliards d’Ariary. « Mais il a produit un document dont nous contestons la validité, en conséquence, nous avons déposé une plainte à la chambre pénale pour usage de faux. Les deux cas ont été jugés en sa faveur, le tribunal civil lui accordant 567 millions d’Ariary avec un ordre sommant notre compagnie de payer immédiatement 88 millions d’Ariary », explique toujours le Vice-président. La compagnie minière annonce un déni de justice et pressions sur les juges. Suite à cette affaire, Mimosa Séraphin a engagé un huissier pour signifier les banques et geler les comptes d’Ambatovy. « Ambatovy a le plus grand respect pour la loi. Nous ne pouvons pas accepter ce qui est de toute évidence un déni de justice. Ambatovy est prêt à déposer une action à la cour de cassation et à aller jusqu’à l’arbitrage international si nécessaire », révèle Louis Roland-Gosselin. La compagnie minière ne compte pas verser même un sous de plus à Dame Mimosa Séraphin.
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