Echange d’expériences sur la communication – Seulement pour une minorité
Depuis que l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) a exercé dans la Grande île, plusieurs ateliers de renforcement de capacité ou d’échanges d’expériences ont été initiés par les représentants de cet organe à Madagascar. Chaque branche a eu sa part, mais d’après les projets déjà accomplis depuis, l’Eisa s’est surtout axé sur la promotion genre, et a essayé de faire augmenter le quota des femmes dans les postes de décision dans toutes les institutions de la République. Suite à ces efforts, le pourcentage des femmes auprès de l’Assemblée nationale a atteint les 20%, si l’objectif est de 50%. Et malgré les différents projets de renforcement de capacité des personnalités élues, le pays est toujours au même point, voire pire. En ce moment, l’Eisa entame d’autres projets, ou déploie d’autres stratégies pour la continuité des efforts. Dernièrement, cet institut a organisé une rencontre avec les employés de l’Assemblée nationale, dans le département communication, et certains journalistes de la presse locale, pour un atelier d’échange d’expérience.
Des journalistes écartés
Cependant, l’Eisa, comme ses représentants le disent, a déjà ses « collaborateurs » en termes de communication. Ainsi, les formations, les échanges d’expériences, les ateliers de renforcement de capacité, …, tous les projets initiés par l’Eisa ne seraient disponibles que pour ses « collaborateurs ». D’après les constatations, seulement environ une dizaine de journalistes ont été conviés à participer au dernier évènement de l’Eisa. Et même si certains n’ont pas répondu à leur appel, plusieurs fois, ils demeurent les préférés de l’institut, tandis que les autres qui ont relayé à chaque fois, les informations sur leurs projets, mais qui ne figurent pas dans la liste, sont toujours à écarter quel que soit l’évènement. Certes, chacun a ses stratégies de communication et ses méthodes de travail, mais à voir ceux de ces représentants de l’Eisa, tout semble à dire que c’est normal de ne pas voir beaucoup d’évolutions ni de résultats dans les projets qu’ils entreprennent, vu leur discrimination.
Vahatra Ny Aina