Lutte contre le paludisme et population – Le changement de comportement n’est pas suffisant
Actuellement, les médicaments contre le paludisme sont disponibles au niveau des centres de santé et des agents communautaires, les moustiquaires imprégnées d’insecticide distribuées à des ménages, et l’aspersion intra domiciliaire d’insecticide faite dans les zones ciblées. Mais le changement de comportements de la population attendu par rapport à ces stratégies appliquées n’est pas suffisant. En effet, selon le Malaria indicator survey (Mis 2013), seulement 62% des enfants de moins de 5 ans et 61% des femmes enceintes de 15 à 19 ans dormaient sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide à effet durable et 80% des ménages dans les districts ciblés ont été pulvérisés avec un insecticide au cours des 12 derniers mois. De plus, 29% des femmes enceintes ont pris le médicament préventif au cours d’une visite prénatale et 18% ont pris 2 doses ou plus. Parmi les enfants de moins de 5 ans ayant eu de la fièvre dans les deux semaines avant l’enquête, 11% ont pris des antipaludiques.
Etant donné que la communication est reconnue comme l’un des piliers de la réussite des principales stratégies de la politique nationale de lutte contre le paludisme, un atelier de mise à jour du plan stratégique de communication s’est tenu durant trois jours à l’hôtel Colbert cette semaine. Et ce, afin de persuader la population de pratiquer à 100% les stratégies appliquées pour lutter contre cette maladie. Ainsi, une révision de plan de communication qui était déjà disponible a été réalisée pour qu’il y ait plus d’impact au niveau de la population dans les années à venir.
Laurena Nany