Phénomène androgyne – Pleins feux sur le cas de la Grande Ile
La jeunesse d’aujourd’hui ne sait plus ce qu’elle fait et le monde est tout simplement en train de plonger dans un chaos total. La mondialisation souffle présentement plus fort que la mer, et les pratiques de l’être humain deviennent de plus en plus pathétiques, sans bout et parfois choquantes.
Il n’y a pas longtemps, une interview dans le journal en ligne malgache « Koolsaina » a témoigné l’immersion des adolescents dans l’homosexualité, une pratique très défendue par les Malagasy anciens. « Anja Malala, lesbienne, androgyne et fière de l’être », tel est le titre de l’article. Selon la jeune fille, elle assume parfaitement le fait d’être lesbienne, même si la société le condamne pour son choix : « Quand j’étais gamine, j’étais déjà un garçon manqué. Je me sens bien dans ma peau quand je me vêtis comme un homme. J’adore tout simplement ce look car c’est mi-homme et mi-femme. Beaucoup me jugent et n’acceptent pas que je sois une lesbienne mais c’est comme ça, je m’en moque des autres, que chacun vit sa vie », raconte la fille.
Effectivement, la tendance actuelle est devenue très « baroque », on se perd à connaitre une personne s’il est une femme ou bien un homme, vu leur coupe de cheveux ou encore leur style vestimentaire qu’on appelle « stylé » ou « Blg & Bg ».
Nudité juvénile
D’ailleurs, c’est même la définition de l’androgyne. Par définition, le mot est une représentation de certaines caractéristiques qui appartiennent à la fois au sexe masculin et au sexe féminin. Etymologiquement, il provient du grec ancien « andros », qui signifie homme et « gyné », qui désigne femme. Ce terme représente généralement une certaine catégorie de personnes dont l’identité de genre ainsi que l’apparence physique ne sont ni masculines, ni féminines. Apparu en France dans les années 80, le look androgyne s’est répandu rapidement dans tous les pays européens et africains notamment Madagascar. En tout cas, ce style aide aux homosexuels malgaches à cacher leur vraie identité, gay ou lesbienne.
Par ailleurs, les juvéniles accros au net, particulièrement les filles ont dernièrement adopté une manière de devenir « célèbre » : celle de publier des photos presque nues dans les réseaux sociaux. Des photos carrément dévêtues ont même échappé dans plusieurs groupes dernièrement. Ce mois-ci, 8 cas ont été enregistrés, et selon les « facebookers », elles étaient des clichés envoyés par message privé qui ont ensuite été partagé par celui qui a piraté le compte. L’une des victimes a même été enfermée en prison pour cette cause.
T.A.
Légende photo : Est-ce une fille ou un garçon ?