Période préélectorale Démanteler les institutions
nexorablement, le pays avance petit à petit vers des élections, une fois toutes les conditions réunies. La période préélectorale constitue en effet une étape décisive afin d’organiser des élections reconnues par tous, acteurs nationaux et internationaux. Pour le membre du Conseil supérieur de la Transition Adolphe Ramasy, il est plus subtil de « démanteler toutes les institutions de la transition » afin que tous les rouages étatiques, exécutifs, législatifs et judiciaires, s’imbriquent les uns aux autres.
Au vu de l’évolution de la situation politique, sociale et économique actuelle, le membre du CST Adolphe Ramasy propose que « toutes les institutions de la Transition devraient être démantelées ». Il argumenté que « la transition dans sa forme actuelle n’est pas fonctionnelle. Il n’y a pas de débats, il n’y a pas de volonté à travailler de concert. La Présidence et la Primature sont en conflit, ça n’avance à rien ». Cependant, ce démantèlement des institutions de la Transition ne doit pas aller tout seul, un mesure d’accompagnement s’avère utile, estime ce parlementaire de la Transition, « l’instauration d’un Etat de droit ». Il a expliqué que « dans un Etat de droit, notamment en cette période transitoire, personne, aucune institution ne devrait être au-dessus des lois. Je parle surtout de la Présidence et du gouvernement en général qui doivent être contrôlés de près ».
Pour ce parlementaire donc, l’existence d’une période préélectorale stable constitue un gage d’élections crédibles. Et en parlant, celui-ci a indiqué qu’il roule pour le « ni … ni… ». « La présentation de ces deux personnalités à la prochaine présidentielle n’apportera rien de bon à la population », a-t-il soutenu. Egalement membre de la plateforme UDR-C, Adolphe Ramasy a affirmé que « l’Escopol n’a pas encore décidé de sa position en vue des prochaines élections. Nous tiendrons une AG prochainement, le 20 octobre et c’est là que nous déciderons ». Mais pour son cas personnel, il a précisé qu’« en ce qui me concerne, je ne me porterai plus candidat pour être élu que ce soit pour être président de la République, parlementaire, chef de Région, maire, plus de mandat électif pour moi ». Ceci étant, ce politique estime crucial d’appliquer intégralement la Feuille de route.