Après Toamasina où un mari a tué et mutilé le corps de sa femme, la même chose s’est produit dans la Commune rurale de Vinaninkarena district d’Antsirabe II. Un père de famille a assassiné sa femme de sang froid, ainsi que sa nièce de 10 ans après l’avoir violée. Pas moins de 10 coups de couteau ont été relevés sur les deux corps lors d’un examen fait par un médecin légiste.

La gendarmerie s’est saisie de cette affaire en débutant son enquête, suite à une plainte déposée par l’homme lui-même. Selon une source locale, les faits se sont déroulés comme suit. La nuit du vendredi, cet homme, un ex-journaliste de la radio Haja, aurait crié au secours. Alerté, le fokonolona était venu en masse et à ce moment-là, il avait raconté que sa femme et ses enfants ont été attaqués par six bandits armés et ces derniers les ont assassinés. Toutefois, l’histoire a bien intrigué le fokonolona puisque ce dernier n’a rien remarqué de tels, même pas la présence d’un étranger dans le village. Aussitôt, les résidants l’ont soupçonné d’être l’auteur du crime. Les enquêteurs, après avoir eu vent des craintes des habitants, ont suivi cette piste et arrêté le mari pour le besoin de l’enquête. Une fois au poste, il a avoué avoir assassiné sa femme ainsi que la petite fille de 10 ans en les surinant.

Sous l’emprise d’une force surnaturelle

D’abord, une brève aperçue du profil du suspect. Il était marié à la femme qu’il venait d’assassiner et a eu un enfant avec elle. En même temps, il a entretenu une relation avec la sœur cadette de sa propre femme qui avait déjà une fillette de 10 ans d’avec un autre homme. Par ailleurs, les deux sœurs n’ont trouvé aucun inconvénient à vivre ensemble et d’être les épouses d’un seul homme.  Il travaillait comme journaliste auprès d’une station radio, mais a été viré il y a quelque temps après avoir avoué ne pas croire en Dieu. Rappel des faits. La nuit de vendredi, le mis en cause aurait rassemblé quelques amis pour faire la fête chez-lui. Une fois les invités partis, il aurait commencé à maltraité sa femme en l’attachant sur une chaise. Puis, il aurait frappé la petite fille et l’aurait violée sous les yeux de sa femme. Après quoi, il l’aurait poignardé à plusieurs reprises à coups de couteau. Elle a succombé sur le coup et son corps aurait été jeté dans un buisson. De retour chez lui, il aurait pris la même arme du crime et assèna sa femme de plusieurs coups. Elle était aussi morte et jetée dans une rivière. En avouant ses crimes, l’homme aurait quand même plaidé non coupable et d’avancer qu’il n’était pas lui-même. Il aurait agi ainsi sous l’emprise d’une force surnaturelle qui l’aurait poussé à commettre cet assassinat. La seconde épouse a pu éviter le meurtre, car dès qu’elle a vu le comportement inhabituel du père de famille, elle a quitté la maison en emmenant le reste de sa famille avec elle.

Njara Fih