Accès aux soins médicaux – Les plus démunis négligés
Accès amélioré et gratuité des soins médicaux, aussi bien le président de la République que le ministre de la Santé publique ont promis à la population mais la situation en est encore loin. La population habitant les zones reculées est – la plus à en souffrir et se plaint de leur cas mais visiblement, personne ne s’en souci. Ce sont surtout les agents communautaires, munis de quelques formations de soin d’urgence, qui rejoignent les communes rurales et offrent leurs services. De leur côté, les médecins professionnels désertent les lieux en raison des mauvaises conditions qui leur sont offertes. Ces derniers préfèrent, bien effectivement, rejoindre les grandes villes là où leurs enfants puissent étudier convenablement, où ils peuvent bénéficier d’eau et d’électricité ce qui n’est le cas dans les zones rurales. Par ailleurs, les infrastructures y sont également limitées et les patients doivent se faire évacuer dans les grands hôpitaux ce qui est d’un coût exorbitant pour les familles défavorisées.
Infrastructures insuffisantes
Pour les plus pauvres, les dirigeants négligent le social et le budget alloué à ce volet confirme d’ailleurs ce fait. Seuls, ceux qui disposent des moyens peuvent s’offrir un soin convenable mais le petit peuple doit se contenter des Centres de santé de base dont les infrastructures ne répondent même pas à ses besoins. Par ailleurs, les CSB dans les zones éloignées ne disposent suffisamment de médecins. « L’insécurité a pris de l’ampleur et les médecins, pour plus de précaution, préfèrent rejoindre les grandes villes », a souligné une mère de famille. Devant une telle défaillance, le budget attribué au secteur santé reste limité et l’Etat reste dépendant des aides des bailleurs de fonds et des partenaires techniques.
Ralambomamy