Responsabiliser l’utilisateur final – La carte SIM désormais nominative et à 3.000Ariary
L’arrêté interministériel y afférent est déjà publié depuis belle lurette. Pour cause de sécurité publique, le mot est faible face aux manipulations auxquelles s’adonnent des détenteurs de carte SIM, les autorités ont décidé de prendre les taureaux par les cornes.
Désormais, les quelque 9,7 millions de cartes éparpillées aux quatre coins du pays doivent être « clairement identifiés » à partir de son enregistrement au nom de son détenteur effectif. Il reste aux entités concernées d’appliquer les opérations relevant de leur domaine respectif. D’où une séance d’information à l’intention de la presse, hier à l’Artec (Autorité de régulation des technologies de communication) à Ivandry.
Les 4 principaux opérateurs en mobile du pays ont répondu présent à cette séance afin de marquer leur adhésion à une décision visant à épurer le paysage des télécoms à Madagascar. « Sans remettre en question le principe de la démocratisation des télécommunications ou faire le procès du développement des télécoms à Madagascar », selon Maixent Benkangba, d’Airtel Madagascar, vice-président du GOT (Groupement des opérateurs en téléphonie) et s’exprimant au nom de l’association.
Le principal objectif de la mesure, effective depuis hier 1er mars 2016, est de pouvoir « arrêter l’accès aux cartes SIM à des fins non conventionnelles et à des activités frauduleuses », renchérit Brillant Rakotoratsimanjefy, directeur de la régulation des marchés et de la sécurisation des réseaux de l’Artec. Si les opérateurs donnent la date-butoir du 1er avril prochain pour se mettre en règle vis-à-vis de leur réseau respectif.
Solo R.