Le parti au pouvoir déborde de joie dans cette histoire de tentative de réconciliation entre le Tim et son ennemi juré Mapar, un groupement politique  qui, rappelons-le, est né à la fin de la dernière transition. L’impossibilité de ce rapprochement dans le but d’unir la force pour faire face au régime  est relatée à la « une » d’un quotidien de la place et donne de la vigueur au parti présidentiel. Le Hvm a précisé qu’il n’a pas peur des autres partis politiques qui n’osent même pas officialiser leur statut d’opposant. Une déclaration qui est, somme toute, véridique puisque malgré ses multiples critiques envers le régime, Marc Ravalomanana et le Tim choisissent de reste au sein du gouvernement et ont déjà précisé leur intention de vouloir y siéger – bien au chaud – si le remaniement sera confirmé.

Il est ainsi normal si le Hvm gère les affaires nationales comme elles l’entendent d’autant que les partis censés jouer le rôle d’opposant  et ce,  afin de protéger l’intérêt de la Nation et celle de la population, hésitent à prendre leur responsabilité.

Les grands partis politiques s’accordent à dire que l’actuel régime est incapable d’apporter le développement réel pour le pays mais aucun d’entre eux n’ose franchir le pas de se mettre en face du Hcm.  Au sein des structures institutionnelles, l’Assemblée nationale n’a toujours pas son 7^ème vice-président qui devrait revenir au représentant des partis de l’opposition au sein du bureau permanent. Même cas constaté pour le Sénat.

A part quelques attaques médiatiques sans grande importance, la stratégie du Tim et du Mapar se repose tout simplement sur leur intention de participer à la prochaine élection présidentielle de 2018.

Dominique Val