La campagne médiatique dans le but de soutenir le président directeur général de la société « Guanomad » au poste de la primature bat son plein. Bien sûr, tout cela est fait dans le but de mettre la … pression sur le président de la République sur le choix à faire et en même temps de baliser la voie pour l’Assemblée nationale. D’après la Constitution, il faut passer par cette case, ou plus exactement, nid de vipères à cause de son légendaire gestion des affaires de la Nation à géométrie variable. Et dans ce cas, il faut uniquement quelques députés regroupés au sein d’une quelconque formation parlementaire pour que la candidature passe au stade supérieur, c’est-à-dire sur le bureau présidentiel.

Seulement, d’autres voix s’élèvent aussi en même temps pour dénoncer ces méthodes qui datent d’un autre âge d’autant que selon des indiscrétions, cette candidature d’Erick Rajaonary ne serait pas tout à fait innocente.

Communauté internationale
Effectivement, l’on croit savoir que sa société court après une zone classée protégée dans la Région de Melaky où l’engrais biologique est en abondance. Ainsi, il y a du fric à faire et selon les chercheurs, des milliards et des milliards d’ariary se feront en un peu de temps. Le seul hic est donc que l’endroit est interdit à toute exploitation mais on sait que les dossiers envoyés par la société  à la … primature et aux autres autorités concernées sont restés, jusqu’ici sans suite. Bien sûr, personne ne veut encore se mettre à dos la communauté internationale et déjà avec les trafics de bois de rose et autres ressources naturelles, l’actuel régime essuie chaque jour des remontrances.
D’un autre côté, l’homme est un opérateur économique et l’expérience vécue par le pays entre 2002 à 2009 est encore trop présent dans l’esprit de la population. De plus, l’idéologie politique et/ou économique prônée par Erick Rajaonary n’est connue de personne et beaucoup redoutent qu’une fois sur place, il tire sur tout ce qui bouge et sur le tas. Bref, sa candidature est plutôt mal placée !

J.L.R