Baobabs entre Terre et Mer – 15 Awards dans la poche pour Cyrille Cornue
L’année dernière, Cyrille Cornue, l’auteur même du film est venu dans la Capitale pour présenter à la presse locale son premier œuvre intitulé « Baobabs entre terre et mer ». Il s’agit d’un documentaire de 56 minutes montrant la beauté des baobabs de Madagascar. Il dévoile également de nombreuses découvertes, rencontres et résultats scientifiques dans une partie de l’île très peu étudiée. Il présente des baobabs et paysages qui n’avaient pour la plupart jamais été filmés ni même photographiés. Actuellement, le film continue de percer à l’échelon international car il a été sélectionné 54 fois dans des grands festivals et a remporté jusqu’à maintenant 15 Awards.
« Le documentaire vient d’être choisi par le plus grand festival du film sur l’environnement au monde, l’Environmental Film Festival in the Nation’s Capital, considéré comme l’équivalent de Cannes ou Toronto pour le film sur la nature. Il a le grand honneur de se retrouver aux côtés de films extraordinaires tels que Salt of the Earth le dernier film de Wim Wenders sur la vie du photographe Sebastião Salgado ou encore une sélection des meilleurs films de Luc Jacquet », raconte Cyrille Cornue.
En autoproduction
Par ailleurs, parmi les médailles, la quatorzième récompense reçue par « Baobab entre terre et mer » était le prix du meilleur documentaire de l’édition 2016 du « Boston Independent Film Festival ». Le film était finaliste aux Etats-Unis dans la catégorie documentaire avec trois autres films notamment « Sense the Wind » de Christine Knowlton. Mais ce n’est pas tout, il a aussi été sélectionné en Russie à l’« Ecocup Green Documentary Film Festival ». Le documentaire se trouvait dans une très belle sélection aux côtés de Human, entre autres le film de Yann Arthus Bertrand. Le grand public ne pouvait qu’admirer le chef-d’œuvre et l’auteur a été même félicité par de grands cinéastes pendant les sélections.
Pour rappel, Baobabs entre Terre et Mer a été réalisé de façon indépendante, en autodidacte et en autoproduction avec un micro budget de l’ordre de 7 000 euros. Le sujet et les qualités techniques du documentaire séduisent la quantité de festivals sur la planète. L’enjeu est de taille. Il concerne notamment le futur de Madagascar dont l’avenir semble bien sombre si la déforestation continue au rythme actuel.
Recueillis par T.A.