Taux d’intérêt – En fonction des dépôts
La Bfv-Société Générale a organisé hier un petit déjeuner avec ses clients. Le Directeur de la Société Générale qui se charge de l’Afrique australe et Moyen-Orient ainsi que le directeur Ibfs (pôle Banque et Services Financiers Internationaux) de la Société Générale ont assisté à cette rencontre.
« Nous avons fait le déplacement à Madagascar pour rencontrer les équipes de la banque à Madagascar, mais aussi les clients. La rencontre d’aujourd’hui a permis de savoir les besoins et les réactions de nos clients à Madagascar », a déclaré Jean Luc Parer, Directeur Ibsf de la Société Générale. « Nous avons un encours de crédits de 13 milliards d’euros en Afrique subsaharienne. Cette somme augmentera de 4 milliards dans les prochaines années. En un an, nous avons un accroissement de l’ordre de 20% d’encours de crédits dans l’Afrique subsaharienne.
Madagascar dépasse cette moyenne avec une augmentation de 30% d’encours de crédits », a annoncé Alexandre Maymet, Directeur de la Société Générale en charge de l’Afrique subsaharienne et Moyen-Orient.
« Plusieurs paramètres déterminent le coût du taux d’intérêt. Pour Madagascar, le coût du risque est encore cher, c’est pourquoi, le taux d’intérêt reste encore un peu élevé. Ceci n’empêche pas à la diminution du taux d’intérêt, surtout pour les crédits aux consommateurs, qui se situe autour de 15% pour notre banque si ailleurs ce taux peut aller jusqu’à 27, voire 28% », a expliqué Bruno Massez, Président Directeur de la Bfv-Société Générale. Parmi les paramètres qui influent sur le taux d’intérêt, Bruno Massez a cité l’écoulement de la ressource, le coût de mise en place du crédit, le coût d’acquisition de dépôt, le coût du risque, … Le taux de base bancaire tourne autour de 15,46%. Le plus bas se situe à près de 13%, le plus haut à 24%. A titre de rappel, la Banque Centrale a révisé à la baisse son taux de base qui est actuellement de 9,5%.
« La formalisation est important pour avoir plus de dépôt qui influera sur le taux d’intérêt bancaire, car il ne faut pas oublier que ce sont ces dépôts qui vont être mis à la disposition des opérateurs, ménages et investisseurs », explique Bruno Massez.
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