La région n’a ni les prolifiques ressources naturelles dont s’enorgueillissent d’autres contrées du pays. Elle n’est non plus assez vaste et fertile pour contenir toute sa descendance depuis longtemps dans l’obligation de voir ailleurs pour améliorer son quotidien. C’est la raison pour laquelle, les enfants des districts formant le quadrilatère délimitant la région Amoron’i Mania, allant de Manandriana et Ambatofinandrahana, à l’ouest, en passant par Ambositra et ses satellites au centre, jusqu’à Fandriana et ses environs vers l’est, ont toujours été l’ossature de l’administration locale depuis des décennies.  On peut citer, entre autres, la famille Rajaonarivelo de Fandriana, authentique pourvoyeuse de membres du Gouvernement au cours des régimes successifs dans le pays comme de même la branche Delmotte d’Ambositra, puis les Tantely Andrainarivo, Herizo Razafimahaleo, Ratafika, Radanielson … Et la liste n’est qu’exhaustive s’il faut y inclure les technocrates et autres grands commis de l’Etat, creuset de l’Administration, tout au long des Républiques successives.

Au moment où le pays est à la recherche d’un nouveau souffle, se profile un opérateur économique à la tête d’un groupe et en même temps, cadet d’une famille de capitaines d’industries dont la plus grande fierté est la « labellisation » du « Vita Gasy » devenue une référence nationale, régionale et internationale en matière de culture de résultats. Sa présence à Mahazoarivo pourrait être un signal fort du secteur privé afin de prêter main forte à l’Etat pour redresser économiquement le pays.

Bien qu’il soit Betsileo, ce n’est plus l’équilibre régional qui est l’enjeu principal mais c’est la personne aujourd’hui la plus crédible au vue des autres candidats. Beaucoup attendent de sa part un changement, un nouveau profil du nouveau gouvernement. Il faut redonner confiance au peuple malgache ainsi qu’à la communauté internationale.

Solo R.