Un homme âgé de 44 ans a connu une mort atroce jeudi soir quand le pneu qu’il gonflait  lui a explosé au visage. Le quadragénaire travaillait dans un atelier de vulcanisation situé dans le quartier d’Itaosy. Selon une source, avec son équipe, cet homme en a  l’habitude étant donné que c’est son métier. Ainsi, cette explosion a soulevé plusieurs questions auprès de ceux qui le connaissaient ainsi que ses collègues de travail. Pour en revenir à ce qui s’est produit ce soir-là, l’homme a travaillé sur le gonflage de la roue d’un poids lourd. « L’on ignore ce qui s’est vraiment passé, mais on a juste entendu un bruit assourdissant, un peu comme le bruit d’un fusil. D’ailleurs, moi ainsi que plusieurs résidants ont pensé la même chose, celle d’une attaque à main armée. Toutefois,  quand je suis sorti de chez moi pour m’informer, j’ai appris que le bruit résultait de l’explosion d’un pneu dans le petit atelier de vulcanisation. Et lorsque je suis arrivé sur les lieux, j’ai vu un homme, couvert de sang  qui allait être évacué d’urgence à  l’hopital », raconte un résidant. L’homme a reçu une jante en plein thorax et un de ses collègues a parlé d’un violent choc. Mais, il n’a pas succombé sur le coup. Malheureusement, l’acharnement des médecins afin de le maintenir en vie ne lui a pas sauvé la vie. L’homme a rendu l’âme après quelques heures passées à l’hôpital.

Deux autres blessés

A part la victime, deux autres personnes ont également été hospitalisées.

« Deux autres ouvriers, qui ont travaillé avec lui, suivent aussi des soins à l’hôpital. Ils étaient blessés lors de l’explosion, toutefois, leur vie n’est pas menacée. D’après ce que j’ai entendu, l’un d’eux a enregistré une blessure à son oreille si l’autre au visage », poursuit la même source. A noter que ce qui s’est produit à Itaosy n’est pas le seul incident dans ce métier. En 2009, par exemple, un camionneur avait perdu la vie dans les mêmes circonstances à Tanjombato. Les quartiers d’Ankadifotsy et d’Ambodivona ont également été le théâtre du même incident. Rasolofo, propriétaire d’un atelier de vulcanisation à Ambodivona d’avancer  : « Tous les métiers son à risque ainsi, la prudence est toujours de mise. Il ne faut jamais dire qu’on a l’habitude et c’est ce que je fais chaque jour donc forcément je le connais. Surtout dans notre métier qui présente plus de risque que d’autres,  il faut toujours tout vérifier. Par exemple, si l’on veut gonfler un pneu, il faut faire attention à ce que la pression ne soit pas trop forte car c’est ce qui provoque en général une explosion ».

Njara Fih