La réhabilitation des rues de la capitale ne reste pas encore une priorité pour le régime Rajaonarimampianina. Le chef de l’Etat l’a fait savoir, face à la presse, samedi dernier, au palais d’Iavoloha. Ce dernier a précisé que « la réfection des rues de la capitale avec une technologie durable, la préparation des élections régionales et la mise en place de la Haute cour de justice ne sont pas encore au programme du Conseil des ministres pour le moment. » Cela veut dire que les centaines de milliers de nids d’autruche gênent la circulation dans le centre ville et ne disparaîtront pas de sitôt sauf, si la Commune urbaine d’Antananarivo veut bien boucher ces trous béants. Une hypothèse qui a un risque d’être erronée puisque les responsables au sein de la Cua sont encore indisponibles pour des projets de réhabilitation des infrastructures de la ville. Pourtant, l’argent recueilli par la mise en place des horodateurs pourraient financer les travaux de réfection, si la municipalité en fait une priorité.

Une commune « picsous »

Pour le moment, l’équipe du maire se focalise surtout dans des actions qui consistent à infliger des sanctions au petit peuple afin d’amasser le plus gros volume d’argent possible pour renflouer la caisse vide de la municipalité à cause de la folie de grandeurs des nouveaux dirigeants. Après l’augmentation à Ar 500 par heure le droit de parking, les agents communaux ont déjà commencé à infliger des amendes aux automobilistes qui n’ont pas les moyens de s’aligner à cette nouvelle tarification. D’ici très prochainement, tous les marchands légaux auront de nouvelles cartes avec de nouveaux tarifs également. Pire, tous les droits relatifs à la demande de papiers administratifs au sein des six arrondissements de la capitale ont augmenté de 100% alors que la qualité de service n’a pas connu aucune amélioration.

Dom