Terrain d’Anosizato Est – « Le litige présente d’innombrables anomalies »
Le litige sur la vente du terrain de rugby d’Anosizato Est est loin d’être réglé.
Des inconnues ayant procédé à la clôture du terrain dans la nuit du dimanche ont provoqué la colère des riverains suscitant ces derniers à piller tous les matériels de construction laissés sur place. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour maitriser la situation. Le président du Malagasy Rugby, Marcel Rakotomalala craint le pire et fait appel aux autorités compétentes de résoudre les problèmes le plutôt possible. « La vente du terrain d’Anosizato Est présente d’innombrables anomalies. Le terrain a déjà subi plusieurs aménagements depuis ces 20 dernières années et personne n’a réagi comme étant son propriété. Maintenant, un certain Raholiarivelo Ramanantenasoa se prête comme la propriétaire de ce terrain. C’est un prêtre nommé Petro Garavanni qui a aménagé ce terrain dans les années 70 pour le sport, suivi par le fokontany et l’année dernière, le Malagasy Rugby a procédé également à sa rénovation. Et personne n’a réagi ».
Selon une enquête menée par le dirigeant du rugby malagasy, c’est la dame sus citée qui a acheté le terrain en vertu d’un acte de vente du 16 juin 1999 dûment enregistré à la recette B du centre fiscal Faravohitra, le 11 juin 2000. Elle a acheté le terrain de 1ha 32a 38ca sur un prix symbolique de 26 476 000 ariary, source certificat d’immatriculation et de situation juridique délivrés sur réquisition du Hafari Malagasy. Avant de le revendre à un Indo-pakistanais. Vis-à-vis de cette situation, le numéro un du rugby, Marcel Rakotomalala fait appel à l’aide au plus haut dirigeant de ce pays. Une demande d’audience datant du 11 janvier 2016 a été posée au ministre d’Etat chargé de l’aménagement du territoire pour régularisation de ce terrain mais toujours rien. Ainsi, il envisage de faire appel au chef suprême de la magistrature pour demander de l’aide. Ce dernier qui annonce maintes fois que le terrain appartient à celui qui l’aménage plus de 4 ans. En réalité c’est le rugby, section Atsimondrano et Section Tana-ville, qui l’a fait depuis plus de 20 ans. Ce litige risque de provoquer une manifestation. « Le sport n’à rien avoir avec un coup d’Etat comme certains véhiculent aux médias dans la contestation de vente de ce terrain. Et c’est pour cette raison que nous essayons de trouver une solution dans toutes les hiérarchies concernées sur cette affaire. Car dans le cas contraire, vu ce qui s’est passé hier, la situation se rendra plus compliquée », rajoute Marcel Rakotomalala.
Elias Fanomezantsoa