Depuis le 8 mai 1975, Madagascar a célébré la Journée Internationale de la Femme. C’est une journée de manifestation pour amener les Etats membres des Nations-Unies à réfléchir sur les conditions de la femme dans le monde, de les aider à jouir pleinement de leurs droits ainsi que leur totale participation dans la vie socio-économique et politique pour un développement durable.

Selon la Secrétaire Générale de la Commission Nationale Malgache pour l’Unesco (Comnat/Unesco), Hanta Raboanary, en marge de cette célébration, a réitéré que « la promotion de l’éducation des filles, l’égalité des sexes dans la vie professionnelle, la construction d’une société sans violence et la discrimination à l’égard des femmes et des filles sont un grand défi et une nécessité. Raison pour laquelle, nous, dans notre programme, travaille étroitement avec les institutions, la société civile sur la promotion des genres dans la Grande Île ».

D’ailleurs avec le thème choisi cette année : « Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes », nous, la Comnat/Unesco, appuie et favorise toutes les activités menant à faire progresser les droits de l’homme et la dignité, d’éradiquer la pauvreté et de protéger la planète. Ainsi, le message de Irina Bokova, la Directrice Générale de l’Unesco, a précisé que « la promotion de l’égalité des genres, en tant que droit humain fondamental et puissant vecteur de changement vers un développement plus juste, inclusif et durable, occupe une place centrale dans ce programme ».

Et donc en tant que priorité globale, l’égalité des genres guide l’action de l’Unesco dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture, de la communication et de l’information, dont l’objectif est de créer de nouvelles opportunités, notamment par le biais de l’éducation. Plus précisément, l’action de l’Unesco à l’heure actuelle mène vers l’autonomisation des femmes et sert de lien vers le développement durable à l’horizon 2030. Faire avancer ces programmes, c’est progresser vers l’égalité des genres et l’autonomisation de toutes les filles et les femmes.

Pour le cas de Madagascar, à travers la Comnat/Unesco, à part la participation à plusieurs activités relatives à ce sujet, elle a participé à la célébration avec le ministère de l’Education Nationale. Une journée de sensibilisation pour rappeler la place des femmes dans le développement durable du pays, à savoir sur le plan social, économique, et même politique. Faut-il rappeler qu’une grande majorité de la population féminine vit encore dans des circonstances déplorables qui nuisent à son bien-être et à son épanouissement, malgré l’existence des dispositions législatives et règlementaires nationales qu’internationales relatives à leurs droits. Cette journée a été également une occasion pour entrer dans le nouveau défi fixé par le cinquième Objectif de Développement Durable (Odd) visant à changer le cours du 21ème siècle, en luttant contre l’inégalité et la violence à l’égard des femmes pour parvenir à l’autonomisation des femmes et des fillettes.

Recueillis par Fr