Santé publique – Vulgarisation du fiche de relais
Les partenaires techniques du ministère de la Santé publique ont fait une soumission hier, lors de l’atelier au Motel Anosy, afin de valider la donation de nouvelles structurations de renforcement des agents communautaires à l’emploi des fiches de relais pour éviter les effets indésirables causés par l’utilisation des médicaments au sein de la communauté. Selon Randrianarisoa José, chef de service de la santé des enfants,
« Certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires en cas de surdosage ou risquent d’entrainer des allergies. Dans le cadre de la couverture de santé universelle, le ministère s’est engagé avec ses collaborateurs à améliorer les services sanitaires en octroyant des techniques aux agents communautaires ». Les agents de santé dans la capitale et dans les autres grandes villes ont toujours utilisé les fiches de relais et actuellement, les responsables tentent d’élargir leur usage dans les campagnes et dans les zones enclavées de la Grande île. Certes, cette politique stratégique nécessite encore beaucoup d’efforts et doit être durable pour une meilleure approche au développement.
Les agents communautaires sont formés pour apprendre au moins les soins de base des enfants et des femmes dans les zones où le personnel de santé reste insuffisant ou inexistant. Par ailleurs, ces agents assurent une grande partie des approches communautaires face aux problèmes de santé. Leur activité se concentre surtout dans la gestion de maladies courantes chez les enfants de moins de cinq ans, et encourage l’application des pratiques clés qui promeuvent le développement des enfants dans les ménages.
St Jacques Marino